Jean-Jacques Marie
La collaboration Staline-Hitler - 10 mars 1939-22 juin 1941. Août-septembre 1944
Fruit de longues recherches dans une documentation multilingue, cet ouvrage apporte une révision décisive du plus grand mensonge historique du XXe siècle.
L'HOMME NOUVEAU, N°1784, Benoît Maubrun, mai 2023 :
Parmi les mythes de la Seconde Guerre mondiale, il y a celui d’un Staline ayant roulé Hitler par le pacte de non-agression signé entre l’URSS et l’Allemagne en 1939. Celui-ci aurait eu pour but de gagner du temps afin de préparer l’URSS à une future attaque de l’Allemagne. Dans La Collaboration Staline-Hitler, l’auteur démonte entièrement cette vision à la gloire du chef de l’Union soviétique. Mais faut-il parler alors de « collaboration » ? En fait, ce terme a été employé par Staline lui-même dans sa réponse à l’offre faite par Hitler. Ce document historique, aux dires de l’auteur, a été négligé par une partie des historiens.
D’une certaine manière, malgré le fossé idéologique, Staline voyait des affinités entre les deux systèmes totalitaires et il fut envisagé un temps que l’URSS rejoigne l’axe tripartite (Allemagne, Italie, Japon). La Pologne fit la première les frais de cette entente, en 1939 quand elle fut envahie par les deux pays, puis en 1944 quand les troupes soviétiques s’arrêtèrent devant Varsovie pour laisser les Allemands réprimer le soulèvement de la ville.
On comprend pourquoi les Soviétiques interdirent toujours que le pacte de non-agression soit évoqué au Tribunal de Nuremberg…
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Au sommaire :
- Le rejet dans l'ombre
- La longue marche Le tournant du 10 mars, Staline empoigne la main tendue
- La dernière étape
- Premier acte de la collaboration : le dépeçage conjoint de la Pologne
- Le tournant vers la guerre
- Un service involontaire de Hitler à Staline
- L'insurrection de Varsovie
- Notes - Chronologie - Bibliographie - Index des noms de personnes
Depuis l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, la propagande et à sa suite l'historiographie soviétiques présentent le pacte germano-soviétique comme le fruit de la suprême habileté de Staline : devant le refus manifesté par la France et l'Angleterre de s'entendre avec l'Union soviétique contre le péril nazi, Staline aurait choisi de gagner du temps afin de mieux préparer son pays à l'inévitable guerre entre le fascisme et le progressisme et c'est grâce à ce sursis qu'il aurait ensuite gagné la guerre.
Le malheur c'est que toute la documentation (ouverture de nombreuses archives jusqu'alors restées secrètes, documents du Comintern, mémoires de multiples protagonistes soviétiques...), apparue à partir de 1989-1990, prouve que Staline a mené un double jeu de 1933 à 1939. Il a exploré à la fois la possibilité d'une alliance avec les démocraties occidentales et avec l'Allemagne nazie, qu'il a régulièrement sondée. Sa proposition de collaboration séduit immédiatement Hitler, qui l'accepte en août 1939. Cela lui permet d'annexer sans coup férir la moitié de la Pologne et les pays Baltes, d'attaquer la Finlande, de récupérer la Bessarabie et même d'envisager le ralliement de l'URSS au pacte tripartite des pays fascistes et la dissolution du Comintern, que Hitler n'a cessé de dénoncer. Jusqu'à la veille du déclenchement de Barbarossa, le 22 juin 1941, l'Allemagne a été inlassablement approvisionnée en matières premières soviétiques. La confiance absolue de Staline en la parole de Hitler et la désorganisation de l'armée suffisent à expliquer la sidération et l'impuissance qui se sont emparées de Staline et de l'Union soviétique.
Fruit de longues recherches dans une documentation multilingue, cet ouvrage apporte une révision décisive du plus grand mensonge historique du XXe siècle.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2023
- Nombre de pages
- 350
- Hauteur
- 21.5
- Largeur
- 14.5
- Épaisseur
- 2.7
- Poids
- 0.446 kg
- ISBN
- 9791021054202
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