Préface de Bernard Cruzet, secrétaire général de l'Association pour Défendre la Mémoire du Maréchal Pétain.
RADIO COURTOISIE : Libre Journal de Me Tremolet de Villers, 26 mai 2022
RADIO COURTOISIE, Libre journal de la crise du 4 mars 2022 Laurent Artur du Plessis reçoit l'auteur.
POLITIQUE MAGAZINE, Hilaire de Crémiers : lire l'article en entier
L’homme du 18 juin s’est créé sa propre stature historique. C’est, dès le départ, le principe de son action : dominer.
Jacques Boncompain après avoir écrit Je brûlerai ma gloire, cet ouvrage décisif qui réhabilite la mémoire du maréchal Pétain en montrant comment cet homme s’est offert en 1940 pour tenter d’atténuer les malheurs de la France vaincue, poursuit son œuvre en publiant, comme une sorte de second tome, La tragédie du Maréchal. L’auteur, spécialiste de la période et qui a étudié au plus près les dossiers de l’épuration, en particulier dans la presse et la littérature, reprend l’ensemble de la question Pétain-De Gaulle. Le lecteur s’aperçoit qu’au vu des pièces du procès, c’est De Gaulle qui devrait être condamné pour son comportement inadmissible autant qu’illégal. Il ne servait pas les intérêts de la France, il poursuivait son œuvre personnelle d’élimination de tous ceux qui s’opposaient à son accession au pouvoir. Avec une vindicte terrible et souvent meurtrière, y compris contre ses frères d’armes.
Jacques Boncompain analyse en contrepoint le procès du Maréchal dont pas une accusation ne tient en réalité devant un esprit juste et droit. Mais il était jugé par des ennemis – on saura même comment par une indiscrétion – et pour satisfaire la vengeance gaulliste et communiste. De Gaulle refusa toute possibilité d’accord qui eût mis fin à une querelle intestine. L’homme était fondamentalement méchant : il voulait à l’encontre de celui qu’il haïssait par-dessus tout l’humiliation et la condamnation à mort qu’il commuera par fausse grandeur d’âme en détention à perpétuité. Le vieux maréchal opposa à tant d’ignominie une simple et héroïque dignité. Jacques Boncompain, à cette occasion, livre le secret de la vie de cet homme mystérieux, voué à la France depuis toujours, loin de toutes les calomnies dont il a été couvert.
Un livre à lire et qui éclaire ce drame français qui occupe encore aujourd’hui l’espace public et avec lequel est alimentée une perpétuelle guerre civile qui divise les Français et déshonore la France.
Au sommaire :
- Préface - Introduction
- Au fil de l'épée, l'appel du pouvoir
- A moi l'Empire !
- A moi la France
- Général, me voilà - Le procès du Maréchal ou le Festin de Pierre
- Conclusion - Annexes - Sources - Bibliographie - Index
C'est un "assassinat" monté dans les moindres détails et avec un jusqu'au-boutisme proche du fanatisme que le général De Gaulle a très tôt ourdi contre le maréchal Pétain. Un "assassinat" politique culminant dans une disparition physique autant que symbolique, dont - pour l'Histoire - voici les pièces. S'emboîtant les unes dans les autres, elles donnent la mesure de la construction, par un génie méthodique et froid, de la légende noire de l'homme plébiscité en 1940 par un peuple éperdu, et condamné à mort en 1945 au profit d'une camarilla politicienne prête à tout pour assurer son pouvoir.
Au mépris de cet avertissement de Guy Raïssac, magistrat instructeur de ce procès hors normes : "Un pays ne peut sans dommage renier et flétrir l'un de ses rares grands hommes, fût-ce à l'heure de son déclin, sans courir le risque d'altérer sa propre substance." Paroles oh ! combien prémonitoires.
A Georges Pompidou venu lui annoncer que Pétain, mort, c'était là une "affaire liquidée", De Gaulle a répondu : "Non, c'est un grand drame historique, et un grand drame historique n'est jamais terminé." Comme s'il pressentait que l'"affaire" le poursuivrait, lui aussi, par-delà sa propre mort.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2023
- Nombre de pages
- 812
- Hauteur
- 21.5
- Largeur
- 13.5
- Épaisseur
- 3.2
- Poids
- 0.800 kg