Hollywood, avec son film La Mélodie du bonheur, n'a pas inventé la famille Trapp. C'était une vraie famille, connue dans le monde entier sous le nom de Famille des Chanteurs Trapp.
En 1927, le baron Georg von Trapp, lieutenant de vaisseau de la marine autrichienne en retraite, veuf depuis quatre ans, se remarie avec Maria-Augusta Kuchera qui, sortie du couvent, est devenue la gouvernante de ses sept enfants. Inconsolable depuis la mort de sa première épouse, ce héros de la grande Guerre comprend que, mieux que la princesse qu'il doit épouser en secondes noces, cette pétulante jeune fille de vingt-et-un ans a trouvé le chemin du coeur de ses enfants. Il faut ajouter que l'enfance de Maria ne fut pas rose, tant s'en faut. Orpheline de mère, abandonnée par son père à l'âge de trois ans, confiée à un vieil oncle qui la battait pour un rien, elle a grandi dans un pensionnat sans les secours de la religion, jusqu'à ce qu'elle rencontre un prêtre. Son tempérament généreux la fit se décider pour la vie religieuse. Mais la Mère supérieure des bénédictines de Nonnberg, où elle était entrée, dut vite s'apercevoir que la place de cette pétulante postulante n'était pas dans un cloître, mais dans le monde. Après quelques années heureuses à Aigen, près de Salzbourg, où deux petites filles vinrent s'ajouter aux sept enfants, l'invasion de l'Autriche par l'Allemagne sonna comme un coup de tonnerre pour cette famille de chanteurs déjà célèbre, qui se vit bientôt obligée de fuir son pays, pour ne pas être obligée de renier sa foi. Les von Trapp émigrèrent en Amérique, où après une décennie d'aventures Maria se décida à écrire l'odyssée de sa vie.
123 LOISIRS, Valérie d'Aubigny : lire l'article en entier
Amateur ou non du film {La Mélodie du Bonheur}, le lecteur découvrira avec beaucoup de plaisir l’histoire vraie et complète de cette famille autrichienne contrainte de quitter son pays au temps de l’Anchluss.
En 1948 Maria-Augusta Trapp, jeune novice bénédictine à l’abbaye de Nonnberg, à Salzbourg, est envoyée comme institutrice puis gouvernante dans une famille de sept enfants, orphelins de mère.
Après le mariage de Maria-Augusta avec l’amiral von Trapp, toute la famille fuit le régime allemand et s’expatrie aux Etats-Unis. Là, dans un grand dénuement matériel si nouveau pour eux, les Trapp reconstruisent avec patience et une joie admirable une nouvelle vie.
Bons musiciens, les Trapp décident de partir en tournée de concerts à travers les Etats-Unis et endurent avec une remarquable résilience les épreuves et les fatigues de ce mode de vie éprouvant. Ce nomadisme forcé prend fin avec la construction d’une grande maison dans le Vermont où de nouveaux projets ne manquent pas de voir le jour sous l’impulsion de l’infatigable Maria-Augusta, désormais mère de dix enfants.
- Connaissez-vous La Mélodie du bonheur ?
- Bien-sûr !
- Et l'histoire de la famille des Chanteurs Trapp ? Non ?
C'est pourtant l'histoire authentique de cette famille autrichienne, obligée de fuir son pays passé sous la botte germanique, et qui va gagner sa vie aux Etats-Unis en y organisant des tournées de concerts.
C'est en 1948 que Maria, cette ancienne novice bénédictine devenue institutrice, puis la gouvernante, enfin la maman des sept enfants du baron von Trapp, écrivit cette émouvante autobiographie, pleine de confiance en Dieu, de fraîcheur et d'humour. Son mari, ancien héros de la Grande Guerre comme commandant de sous-marin, venait de s'éteindre à l'âge de 67 ans, la laissant mère de dix enfants. En février 2014, Maria-Franziska, dernière survivante des sept enfants du premier lit, s'est éteinte presque centenaire. Johannes, le benjamin, est le responsable du chalet familial dans le Vermont, The Trapp Family Lodge.
Fiche technique
- Âge conseillé
- À partir de 15 ans
- Reliure
- Broché
- Nombre de pages
- 334
- Hauteur
- 22
- Largeur
- 16
- ISBN
- 9791094912751
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