Préface de l'abbé F.-M. Chautard
Une traduction fidèle, dotée d'une présentation et de notes explicatives de Wojciech Golonka.
Baptisé anglican, agnostique à l'adolescence, Gilbert Keith Chesterton (1874-1936) devint un fervent anglo-catholique à la fin du XIXe siècle.
Assoiffé de cohérence intellectuelle et morale, l'auteur des Hérétiques et d'Orthodoxie poussa sa quête religieuse jusqu'à professer le catholicisme romain en 1922, étape déterminante dans sa carrière littéraire. Ce processus de conversion au catholicisme n'est d'ailleurs pas étonnant dans une Angleterre marquée par érosion spirituelle et modernisme, qui poussent de grands intellectuels à retrouver la foi des leurs pères.
Il ne fut toutefois pas de bon ton de se faire « papiste » au pays marqué encore par la haine ou du moins la méfiance vis-a-vis de Rome. Le célèbre écrivain-journaliste prolifique se fit du coup l'apologète de l'Eglise catholique à travers des ouvrages et d'innombrables essais polémiques paraissant tant dans les journaux britanniques que dans la petite presse catholique du Royaume-Uni. Le meilleur de ces articles de la fin des années 1920, toujours empreints de réflexions paradoxales, fut publié en 1929 sous le titre Pourquoi je suis catholique, traduit ici pour la première fois.
L'on verra que la conversion de Chesterton n'a pas modifié un style unique, contribuant même à le rendre plus limpide. L'ouvrage, particulièrement lucide sur les problèmes de son époque, garde toute son actualité dans un Occident en butte à de multiples tribulations sociales, sociétales, l'athéisme, au matérialisme, à l'islam et aux fausses spiritualités.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2017
- Nombre de pages ou Durée
- 370
- Hauteur
- 20.5
- Largeur
- 13.5
- ISBN
- 9782372710404