** Site en cours de mise à jour **
 Karine-Marie  Amiot - Les merveilleuses histoires de Grand-Père
search
  •  Karine-Marie  Amiot - Les merveilleuses histoires de Grand-Père
  •  Karine-Marie  Amiot - Les merveilleuses histoires de Grand-Père

François Corteggiani

Avec le général Lee, l'honneur du Sud

16,90 €
TTC

Dessins de Didier Pagot.

Il y eut la bataille de "Lewis's Farm" qui commença le 29 mars 0865... Le portrait d'un vaincu de l'Histoire, un homme d'honneur exemplaire.

Quantité
Produit disponible à la commande

 RECONQUÊTE, N° 397, Alain Sanders, mai 2023 : Debout les rebelles !

   Considéré comme l'un des meilleurs stratèges de l'armée des Etats Unis, Robert Lee semblait tout désigné -et le poste lui fut offert- pour diriger les forces unionistes nordistes. Sa loyauté sans failles à sa Virginie natale et aux siens lui fit choisir tout au contraire, de prendre le commandement en chef des forces confédérées sudistes. Il est ainsi passé à la postérité de ce que autres rebelles d'hier et d'aujourd'hui, appelons "la cause". 

   Soldat chrétien, le général Lee, qui ne sollicita jamais aucun mandat politique, désapprouvait l'esclavage ("c'est un mal moral politique", disait-il), mais il savait tout aussi bien que ce ne fut pas pour de nobles raisons humanitaires que les Nordistes voulurent envahir le Sud et le mettre à genoux. Seule figure de l'histoire des Etats-Unis capable de contrebalancer celle -par ailleurs détestable' d'Abraham Lincoln, il fut l'incarnation du gentleman sudiste, dans la lignée des Galants Cavaliers de Charles 1er face aux têtes Rondes du dictateur Cromwell.

   Après la défaite du Sud, Lee revint à la vie civile et contribua, sans jamais rien renier cependant, à l'hypothétique réconciliation entre le Nord yankee et le Dixieland "Je ne peux abandonne la Virginie où je suis né, à l'heure de sa plus grande détresse. Je dois partager son sort et souffrir avec elle. IL est de notre devoir de vivre. Que deviendraient les femmes et les enfants du Sud si nous n'étions plus là pour les protéger".

   Etre sudiste, c'est d'abor avoir le goût de la liberté et le sens de l'identité. C'est vouloir rester soi-même et s'en donner les moyens en luttant pour conserver ses traditions de ses usages.  C'est une disposition de l'esprit et du coeur qui va de Jeanne d'Arc à Scarlett O'Hara, de la duchesse du Berry au général Lee. 

   Vous ne trouverez peut-être pas tout ça dans un album contraint par le nombre de pages. Mais vous y trouverez un passionnant -et mieux que ça : honnête- botte à botte avec Lee qui fut surnommé "l'homme de marbre".

   Debout les rebelles ! comme dit un chanson d'après-guerre, Good Old Rebel : "la seule chose que je regrette c'est que nous n'ayons pas gagné. Et je ne veux pas de pardon pour ce que nous avons fait. Je suis un bon vieux rebelle ! Et j'en serai un jusqu'à ma mort !

BREIZH INFO, mars 2023, Kristol Sehec :

   Fin mars 1865, en Virginie : sous les ordres du général Robert Edward Lee, les armées confédérées reculent face aux forces de l’Union. Le général Grant lui adresse une lettre lui proposant de se rendre. Mais avant de signer la reddition des troupes confédérées, il veut raconter sa vie à un journaliste. Il commence par lui expliquer que « le but ne compte pas, ce qui compte, c’est le chemin… ». Il rappelle ainsi qu’il est né le 19 janvier 1807 à la plantation de Stratford Hall, en Virginie. Il est le fils d’Henry Lee III, officier durant la guerre d’indépendance des États-Unis qui finit par ruiner et abandonner sa famille. Formé à l’Académie militaire de West Point, il est officier du Génie militaire pendant plus de trente ans dans l’armée des États-Unis, et participe notamment à la guerre américano-mexicaine. En 1857, Robert Lee hérite de la plantation d’Arlington et de ses 196 esclaves. Lee est personnellement mis en cause par le New York Tribune qui l’accuse d’avoir fait fouetter trois esclaves en fuite, ce qu’il dément. Respectant le testament lui léguant la plantation, Lee affranchit tous ses esclaves. En 1859, il parvient à capturer l’abolitionniste américain John Brown, lorsque ce dernier s’empare d’un arsenal fédéral pour commencer une révolte. En avril 1861, lorsque la Virginie fait sécession de l’Union, le général Lee choisit de combattre pour son État d’origine. Il prend ainsi le commandement de l’armée de Virginie du Nord et remporte la plupart de ses batailles contre des armées de l’Union supérieures en nombre de soldats. Mais il perd la cruciale bataille de Gettysburg. Il déclare alors à ses soldats : « j’endosse l’entière responsabilité de cette catastrophe ». En janvier 1865, il est nommé général en chef de l’armée confédérée. Malgré de lourdes pertes infligées à l’ennemi, il finit par se rendre au général Grant, à Appomattox, le 9 avril 1865. Fidèle chrétien, Lee appelle, après la guerre, à la réconciliation entre les unionistes et les confédérés. Il meurt le 12 octobre 1870.

   Le scénario de cette première bande dessinée francophone dédiée au général Lee a été confié à François Corteggiani. Né à Nice le 21 septembre 1953, il avait dressé le scénario de nombreux albums de la jeunesse de Blueberry (tomes 6 à 21), d’une aventure d’Alix (Tome 31, L’Ombre de Sarapis) et de plusieurs aventures de Lefranc (tomes 28, 30 et 32). Rédacteur en chef BD de la nouvelle version de Pif Gadget (parue de 2004 à 2008), il soutient en 2012 Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle. Mais malgré ses idées de gauche, Corteggiani à partir de 2019 écrit des scénarios de bandes dessinées historiques pour les éditions du Triomphe :?Les Cristeros (dessiné par Michel Faure), Avec d’Artagnan (dessiné par Frédéric Garcia), Avec Cadoudal (dessiné par Mankho). Il décède le 21 septembre 2022, à Carpentras, le jour de ses 69 ans. Aux éditions du Triomphe vient de paraître sa dernière bande dessinée : Avec le général Lee. Décrivant la lutte des cristeros, des chouans et des sudistes, ses derniers scénarios exaltent ainsi le courage ce ceux qui ont combattu pour défendre leur terre, leur foi ou leur culture.

   Dans ce scénario, François Corteggiani rappelle que le général Lee, brillant tacticien, obtint de belles victoires malgré une infériorité numérique. Il explique que, malgré une résistance héroïque, le manque de combattants et les difficultés de ravitaillement amenèrent l’armée confédérée à la défaite. Finalement encerclé, le général Lee n’eut d’autre choix que de se rendre. Didier Pagot a par le passé dessiné la très belle série Le sentier de la Guerre, sur les guerres indiennes de la seconde moitié du XIXème siècle. Son dessin réaliste et dynamique révèle la fureur des combats. Il campe un général Lee très humain et soucieux du sort de ses hommes. Un remarquable travail de reconstitution.

LE NOUVEAU PRESENT, 2023 : 

   De 1979 à 1996, date du décès de son fondateur, Jean-Claude Faur, qui était alors conservateur de la bibliothèque municipale de Marseille, la revue Bédésup fut en pointe dans la reconquête du milieu de la bande dessinée, pollué par l’esprit de l’après-mai 68. L’éditeur Philippe Randa, et les spécialistes de BD Jean-Claude Rolinat, Francis Bergeron, Christian Mouquet, Alain Sanders, notamment, reprennent aujourd’hui le flambeau, avec une chronique régulière sur le site du Nouveau Présent. Leur ambition : faire connaitre la bonne BD d’aujourd’hui, les scénaristes et dessinateurs qui montent, assurer la promotion des talents qui émergent, et le succès de la BD de qualité.

   La nouvelle résistance du Général Lee Tandis qu’aux Etats-Unis le wokisme s’efforce d’effacer des mémoires la figure, pourtant très longtemps incontestée, du général Lee, les Editions du Triomphe publient une biographie en bande dessinée de ce personnage de légende, sous un titre sans ambiguïté : Avec le général Lee. L’honneur du sud. Lee était dans le mauvais camp, celui des perdants. Malgré cela, ses adversaires reconnurent en lui une belle figure de soldat « Même si vous êtes le vaincu de cette guerre atroce, c’est votre nom que l’on prononcera et que l’on retiendra quand elle sera évoquée », lui dit l’officier nordiste qui reçut sa reddition, le 9 avril 1865. Après la guerre, Lee s’engagea dans le camp démocrate (qui était alors le camp sudiste) contre les républicains (soutiens du camp nordiste), et il termina sa vie comme président du Washington collège. Tout ceci est totalement inconnu des analphabètes qui démolissent ses statues, ces dernières années. L’avantage de la bande dessinée, c’est qu’elle permet même à des analphabètes de se faire une idée d’évènements ou de personnages, pour peu que la BD soit fidèle aux données historiques certaines. Les autres possèdent sûrement déjà la biographie du général, écrite par Alain Sanders (Ed. Pardès). François Corteggiani, le scénariste de cette BD sur le général Lee semble très bien connaitre la guerre de Sécession. Il la fait revivre de façon plaisante, en évitant le didactisme, trop souvent inhérent au genre. Corteggiani a par ailleurs succédé avec talent au génial Jean-Michel Charlier pour la reprise des aventures de Blueberry. Aux éditions du Triomphe, il avait scénarisé un d’Artagnan, un Cadoudal et l’histoire des Christeros mexicains. C’est dire si ce scénariste, ancien de la presse stalinienne pour enfants, a viré sa cuti ! Quant à Didier Pagot, le dessinateur, il s’agit de l’un des plus brillants artistes de sa génération. Lors d’un diner organisé par les éditions du Triomphe, après le salon du Livre d’Histoire de Versailles, Pagot continuait à dessiner imperturbablement au milieu d’un brouhaha indescriptible. Jugez-en au dessin ci-joint. Il nous livre un « Lee » à acquérir, lire, conserver précieusement dans sa bibliothèque, et à offrir autour de soi. On doit à Pagot une foule d’autres albums, parus chez les plus grands éditeurs qui se l’arrachent (Glénat, Dupuis etc.). Et on l’espère un jour, poursuivant par exemple les aventures de Blueberry, mettant ainsi ses pas dans ceux du regretté Giraud.

MEDIAS PRESSE INFO, novembre 2022 :

   Cet album que les éditions du Triomphe viennent de consacrer au Général Lee est d’une remarquable qualité.

   Le scénario en a été confié à François Corteggiani tout récemment décédé le jour de son 69ème anniversaire. Corteggiani a été un collaborateur très prisé chez de nombreux éditeurs de bandes dessinées. On lui doit, entre autres choses, le scénario d’un album de la jeunesse de Blueberry, ainsi que le scénario d’une aventure d’Alix et de plusieurs aventures de Lefranc, également d’après Jacques Martin. Il a également été l’auteur du scénario des albums Avec Cadoudal et Avec les Cristeros pour les éditions du Triomphe. Pour ce dernier album consacré au Général Lee, il a pu compter sur le dessin dynamique et efficace de Didier Pagot qui parvient avec talent à restituer toute la brutalité des combats de la guerre de Sécession et l’énergie de ses charges de cavalerie.

   C’est la première bande dessinée francophone dédiée au Général Lee, resté dans la mémoire collective comme le héros de l’armée confédérée. Cette guerre de Sécession s’est terminée par le choc des titans : d’un côté, le général Ulysse S. Grant, fait commandant en chef de l’armée nordiste, de l’autre côté, le général Robert E. Lee, devenu généralissime sudiste, avec la particularité que les deux hommes s’étaient connus près de vingt années plus tôt, lorsque, tous deux capitaines, ils avaient combattu ensemble durant la guerre du Mexique. Le Général Lee était un brillant tacticien et, malgré une infériorité numérique, obtint de belles victoires lors de plusieurs batailles. Mais le manque de nouveaux combattants et les difficultés régulières de ravitaillement amenèrent l’armée confédérée à la défaite malgré une résistance héroïque. Finalement encerclé, le général Lee n’eut d’autre choix raisonnable que de capituler. Ses partisans comme ses adversaires de l’époque ont tous reconnu en lui en véritable homme d’honneur.

   Une très belle bande dessinée à offrir ou s’offrir !

   Fin mars 1865, en Virginie : sous les ordres du général Robert Edward Lee, les armées confédérées reculent face aux forces de l’Union. L’officier supérieur se souvient : les attaques et contre-attaques, les ravitaillements, la faim, les marches forcées…

   Les derniers jours de la guerre de Sécession à travers les yeux du généralissime sudiste.


944

Fiche technique

Collection
Le vent de l'histoire
Âge conseillé
À partir de 13/14 ans
Reliure
Album relié
Parution
2021
Nombre de pages
48
Hauteur
29.5
Largeur
22.5
Poids
0.400 kg
ISBN
9782843786891