Quelle pastorale cinquante ans après Vatican II ?

 L'ABBE RAFFRAY LE DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2020 A L'EGLISE SAINT-ELOI A BORDEAUX 

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RADIO COURTOISIE LE 11 SEPTEMBRE, l'abbé Matthieu Raffray avec l'abbé Guillaume de Tanoüarn, "Quelle pastorale 50 ans après Vatican II ?"

VALEURS ACTUELLES : 2 juillet 2020 voir photo de l'article ci-joint

CORRESPONDANCE EUROPEENNE, Anne Bernet : lire l'article en entier

   Vatican II se voulait « pastoral ». Voilà un demi-siècle qu’on nous le répète. N’est-il pas temps, justement, de tenter d’éclaircir ce que l’on a voulu mettre sous ce mot et ce qu’il recouvre véritablement aujourd’hui dans l’Église ? Tel était le but que s’était fixé, en 2018, le colloque organisé par l’Institut du Bon Pasteur dont l’abbé Matthieu Raffray publie les actes sous le titre Quelle pastorale cinquante ans après Vatican II ?

La pastorale bien comprise est l’art de conduire les âmes au Salut, en quoi elle est en effet, comme le rappelle dans la préface l’abbé Philippe Laguérie, fondateur de l’IBP, un devoir fondamental de tout prêtre, voire de tout baptisé dès lors qu’il possède quelque pouvoir d’enseigner. Peut-on, cependant, séparer la pastorale du dogme sans prendre le risque de retirer les balises le long du chemin tracé par l’unique Pasteur, le Christ rédempteur ? Pendant deux millénaires, la pastorale n’a été qu’une façon de faire passer les vérités révélées aux croyants et de leur enseigner à les mettre en pratique. Devait-on, parce que ces vérités semblaient en porte à faux avec l’air du temps et mal acceptées par le monde, les infléchir, les adapter, au nom des nécessités « pastorales » jusqu’à obvier l’enseignement intangible de la foi catholique ? Tout le drame post-conciliaire réside en cette problématique dont les conséquences depuis cinquante ans ne font que s’aggraver tandis que le pontificat actuel éclaire d’un jour spécialement crû ruptures, dérives, changements, bouleversements dans la foi et les mœurs. Ce n’est pas un procès de l’Église post-conciliaire qu’ont voulu faire les intervenants, souvent prestigieux, de ce colloque, simplement un constat, au terme duquel ils suggèrent, avec tout le respect dû au successeur de Pierre, les inflexions nécessaires, urgentes, vitales qu’il conviendrait d’opérer afin de revenir, tout simplement, au catholicisme.

   PRESENT, Anne Le Pape : voir photo de l'article ci joint

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Au sommaire :

• Introduction : doctrine et pastorale dans la crise de l'Eglise contemporaine, abbé Raffray
• Discipline et doctrine : la loi au service de la Vérité et de l'Amour, cardinal Burke
• La nature pastorale sui generis du dernier Concile et ses implications pour la théologie, P. Lanzetta
• Théologie des "signes des temps" : la pastoralité du dogme et ses applications dans la théologie contemporaine, abbé Raffray
• Le migrant, nouvelle figure théologique, Laurent Dandrieu
• La perte de la foi dans les sacrements et la crise de l'Eglise après Vatican II, Don Nicolas Bux
• Quelle pastorale liturgique, cinquante après Sacrosanctum Concilium ? Penser la reconstruction, Abbé Claude Barthe
• Le magistère de l'Eglise contemporaine et ses fondements, abbé Daniel Pinheiro
• la notion de peuple de Dieu, nouveau fondement du dialogue oécuménique ? abbé Pedro Gubitoso
• La place des observateurs non catholiques dans l'histoire de la rédaction de Dei Verbum, abbé Marin Cottard
• Sacerdoce commun des fidèles et sacerdoce ministériel dans les enseignements du pape François, abbé Matteusz Markiewicz
• Le synode sur l'Amazonie : une pastorale conforme à l'esprit de ce monde, Mgr A. Schneider