- Rupture de stock
On est passé du théocentrisme à un anthropocentrisme. Cela s'appelle, n'est-ce pas une révolution copernicienne ? L'homme désormais au centre n'est pas l'homme de la loi naturelle, c'est au contraire celui de la primauté de l'action sur la contemplation. Et ce sont les calculs démocratiques prenant le pas sur a révélation divine, le pastoral devenu plus précieux que le dogmatique, le sociologique l'emportant sur le religieux, le monde comptant davantage que le ciel. Telle est la "la crise de l'Eglise", telle est, d'abord dans l'Eglise la "déchristianisation" générale.
Une seule question, et c'est une question sans réponse. Toujours la même : faut-i assurer la cohérence entre avant-hier et aujourd'hui en alignant Vatican II sur les conciles qui l'ont précédé, ou bien en réinterprétant ceux-ci après celui-là ?
Cette question, il se trouve que je suis du petit nombre de ceux qui ont contribué depuis trente cinq années à ce qu'elle soit de plus en plus précisée. On n'en sortira pas tant que Vatican II, concile pastoral ni infaillible, ni irréformable, demeurera en attente de son sort définitif, seule l'Eglise pourra le déterminer.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Conditionnement
- Livre non lu. Tranche légèrement noircie.
- Parution
- 2002
- Nombre de pages
- 112
- Hauteur
- 22.5
- Largeur
- 14
- Épaisseur
- 0.9
- ISBN
- 9782851620903