Histoire de sainte Monique

PLAISIR DE LIRE, N° 207, juin 2024  **** :

   Merveilleux livre qui pourra encourager, consoler, redonner confiance à tant d'épouses et surtout à tant de mères. Sans elle, Augustin se serait perdu. Il lui a fallu de si nombreuses années de souffrance pour obtenir sa complète et merveilleuse conversion !

Ce sont bien les prières, larmes et sacrifices de sainte Monique qui ont permis à ce fils d'édifier tant de chrétiens par son exemple, ses prêches et ses écrits. Laissons la parole à saint François de Sales : " Lisez l'histoire de sainte Monique ; apprenez de cette épouse et mère, à prier, à pleurer comme elle, à espérer toujours, à à ne vous décourager jamais ... et n'oubliez pas que si les jeunes hommes courent aujourd'hui tant de si grands périls, c'est qu'il n'y a pas assez de larmes dans les yeux de leurs épouse et de leurs mères.

   Cette lecture nous fait découvrir aussi la vie de saint Augustin et la profonde affection qu'il a toujours gardée envers sa maman.

   Pour qui ce livre ? Ne laissez pas de côté l'introduction, elle est à lire !. Ce livre édifiera toutes les mères ; les plus jeunes découvriront le merveilleux rôle que le Bon Dieu leur donne ; les plus âgées y trouveront des forces pour prier toujours et sans cesse pour leurs enfants car les larmes des mamans ont un pouvoir certain sur le Sacré-Coeur.

   "Un historien protestant disait de la vieille France que c'était un royaume fait par des évêques. Hélas ! ni les évêques ni les prêtres ne referont la France moderne, si les mères chrétiennes ne viennent à leur aide. Dieu a confié aux mères le berceau de l'homme : le berceau, c'est-à-dire presque tout."

   "Et cependant, vingt-cinq années après, Augustin, examinant la conduite de sa mère dans cette circonstance critique, après avoir noté ses conseils, ses prières, ses larmes, sa vigilance, tout ce que nous venons de dire enfin, trouve qu'elle n'a pas encore assez fait pour sauver la conscience de son fils. Il fallait couper, trancher, tout sacrifier, même ses études, même son avenir, plutôt que de le laisser s'engager dans une voie où allait périr son âme. "