Présentation :
Saint Alphonse était dans sa quatre-vingtième année, lorsqu’il écrivit les Victoires des Martyrs, qui ont paru en 1776. Le royaume de Naples reçut ce nouveau fruit du zèle de notre Saint avec une
satisfaction générale ; et au jugement du chanoine Fabius Massa, l’Église a dû en retirer une grande utilité, rien n’étant plus propre, surtout dans ces temps calamiteux, à raffermir la foi et à rallumer la
piété.
Mais la lecture d’un tel livre n’est pas moins utile dans notre siècle, et il en sera de même dans tous les temps. La constance des fidèles sera toujours éprouvée, la piété toujours persécutée par les
ennemis de Jésus-Christ. D’autres souffrances même ne manqueront pas ; car le chemin du ciel est semé de toutes sortes de tribulations. Telle a été la voie suivie par le divin Maître. Et il nous avertit
que ses disciples et ses serviteurs doivent être traités comme lui. Mais il nous assure que l’épreuve ne sera jamais au-dessus de nos forces, et qu’il est prêt à secourir ceux qui l’invoquent.
En conséquence, il nous ordonne d’avoir une confiance inébranlable au milieu des plus vives angoisses, puisqu’il a rendu d’avance notre victoire certaine. Il veut même que nous soyons alors
transportés de joie, en considérant les récompenses éternelles qu’il nous a préparées pour des peines d’un moment. Et quand on pense à l’amour que notre Sauveur nous a témoigné dans tout ce qu’il
a fait et souffert pour nous, le cœur s’enflamme de reconnaissance et d’amour envers lui ; on désire alors travailler et souffrir encore plus pour sa gloire, on désire lui sacrifier sa vie, ne trouvant plus
d’autre bonheur que celui de souffrir et de mourir pour Dieu.
Voilà quels sont les sentiments qu’on admire dans les athlètes de la foi, et dont on se sent doucement pénétré, en lisant les Victoires des Martyrs.
C’est un choix des plus beaux exemples tirés de leur histoire dans tous les lieux et tous les temps, après l’époque des apôtres, et puisés aux meilleures sources.
« Saint Jean a vu tous les Bienheureux vêtus de blanc, avec des palmes à la main. La palme est le symbole du martyre ; cependant les saints n’ont pas tous été martyrisés ;
d’où vient donc qu’ils portent tous des palmes ? C’est, répond saint Grégoire, que tous les saints ont été martyrs, soit par le fer, soit par la patience ; et nous pouvons l’être comme eux. »
Illustration de la couverture :
Le Martyre de Sainte Blandine par Pierre-Désiré Guillemet, église d'Argelès-Gazost.
1819
Fiche technique
- Reliure
- Broché, couverture souple avec rabats
- Parution
- 10 Mars 2021
- Nombre de pages
- 440
- Hauteur
- 13 cm
- Largeur
- 20 cm
- Épaisseur
- 2.6 cm
- ISBN
- 9782492083105
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