Préface de Patrick Récipon.
Quinze ans après sa mort, il éclaire encore le chemin de tous ceux qui l'ont rencontré.
La foule qui, en 2005, se pressait aux funérailles de l'abbé Guy Montarien, à la chapelle polonaise de Paris, témoigne du rayonnement extraordinaire de celui dont la devise était pourtant beati mites, "bienheureux les humbles". Il n'a pas fondé de communauté, ni écrit de livres. Son apostolat s'est "limité" à une absolue disponibilité à chacun, scouts, étudiants et lycéens dont il était l'aumônier, aussi bien qu'à des inconnus croisés dans le métro et qu'attiraient à lui son sourire et sa soutane.
Cette soutane, il n'a jamais voulu la quitter, tant elle représentait à ses yeux la marque visible de son sacerdoce. Une fidélité, dans l'obéissance, qui lui valut d'être marginalisé dans l'Église de l'après-Concile en proie au marxisme et à la sécularisation. S'il en souffrit, il n'en tira jamais aucune amertume, conservant une inaltérable bonne humeur qui dissimulait sa souffrance. Sine dolore, non vivitur in amore, sans souffrance, on ne vit pas dans l'amour, aimait-il à dire, citant L'imitation de Jésus-Christ.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- janvier 2021
- Nombre de pages
- 194
- Hauteur
- 20.5
- Largeur
- 13.5
- Épaisseur
- 1.1
- Poids
- 0.240 kg
- ISBN
- 9782372711678