Le destin d'une femme d'action et d'une figure spirituelle hors du commun, derrière le rideau de fer...
Au sommaire :
- Préface - Avertissement
- Enfance orpheline, jeunesse en recherche 1919-1951
- La conversion et le don radical de soi au Crucifié 1951-1953
- Apôtre de l'Eglise persécutée, avec le soutien du pape Pie XII 1953-1958
- Voyages et missions au temps de jean XXIII 1958-1963
- Souffrances et fécondité sous Paul VI et Jean-Paul II 1963-1983
- Post-scriptum - Depuis 1983
- Bibliographie
L'HOMME NOUVEAU, septembre 2020 : Maria Teresa Carloni, mystique italienne
- Une simple laïque qui rencontra plusieurs fois les papes, des cardinaux, des évêques… N’est-ce pas incongru ?
- Cela montre simplement que des papes accessibles, cela ne date pas d’aujourd’hui. Le premier entretien avec Pie XII est révélateur : en 1955, elle rencontre en Autriche les cardinaux Stepinac et Mindszenty, miraculeusement extraits de leurs prisons avant d’y retourner, qui lui confient des rapports importants « à remettre au pape en mains propres ». Rentrée en Italie, elle envoie son curé à Rome demander une audience. Il réussit à voir Pie XII, qui lui dit : « Qu’elle vienne tout de suite ! » Cette première rencontre sera elle aussi sous le signe du miraculeux. Treize autres suivront en trois ans, puis celles avec Jean XXIII, Paul VI et Jean- Paul II. Tous montreront par des gestes concrets combien ils tiennent en estime celle dont le secrétaire privé de Jean XXIII, Mgr Capovilla, dira que son héritage appartient à toute l’Église.
- Qu’est-ce qui l’a poussée à s’intéresser à l’Église souffrante des pays de l’Est ?
- Jésus lui a demandé de s’offrir pour les chrétiens persécutés à l’Est, et spécialement pour leurs évêques et leurs prêtres. Elle a dit oui. Maria Teresa Carloni semble avoir bénéficié de grâces mystiques exceptionnelles (stigmates, bilocation…). Ces grâces ont-elles joué un rôle dans son intervention auprès des représentants de l’Église de l’Est ? Revivre la Passion avec Jésus et porter dans sa chair les stigmates relèvent du secret du Roi. La bilocation et la glossolalie lui ont permis de se rendre dans les prisons et les goulags, et d’être ainsi un lien privilégié entre les papes et les témoins de la foi.
- Ces charismes particuliers ne la rendent-ils pas inaccessible aux chrétiens plus « communs » ?
- Nous serions tentés de dire : heureusement, oui, car le prix à payer en souffrances physiques, morales et spirituelles – de son propre aveu bien plus douloureuses –, fut très lourd ; elles l’ont usée prématurément. Mais prendre sa croix et suivre Jésus, n’est-ce pas ce qu’Il demande dans l’Évangile ?
Née en 1919 en Italie, Maria Teresa Carloni se convertit soudainement à 32 ans. Commence alors pour elle une vie mystique extraordinaire. Chaque vendredi, elle revit la Passion, reçoit les stigmates, dialogue avec le Christ, connaît des phénomènes surprenants tels que des bilocations, tout en continuant à servir les plus pauvres. Ses écrits spirituels, théologiques et éducatifs sont d'une grande valeur.
Mais sa plus grande originalité se trouve ailleurs : bouleversée par la persécution des chrétiens derrière le Rideau de fer, Maria Teresa offre sa vie et ses souffrances pour eux. Elle part même rencontrer, de façon discrète ou supranaturelle, les chefs des Églises persécutées et les chrétiens des goulags. Ses récits pourraient sembler n'être qu'un pieux roman, mais les grands noms de la résistance spirituelle à l'Est confirmeront tout ce qu'ils lui doivent, comme les cardinaux Wyszynski, Mindszenty, Slipyj, Beran, Tomášek, et bien d'autres évêques. Pie XII, Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II lui témoignent à plusieurs reprises leur reconnaissance et leur soutien.
Maria Teresa Carloni est morte en 1983 après plusieurs années de maladie.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Juin 2020
- Nombre de pages
- 174
- Hauteur
- 20
- Largeur
- 13
- Épaisseur
- 1
- Poids
- 0.192 Kg
- ISBN
- 9782706719585