Publiée à l’occasion du second centenaire de la naissance du Père Hermann, cette biographie repose sur une très importante documentation, le plus souvent inédite ou mal connue. Elle renouvelle radicalement celles composées par le chanoine Charles Sylvain (1881) et par dom Jean-Marie Beaurin (1981). Le Père Hermann Cohen apparaît clairement comme une personnalité incontournable du XIX° siècle religieux en France.
Au sommaire :
- Avant-propos
- Hermann l'indépendant
- Hermann l'engagé
- Augustin-Marie du Très-Saint-Sacrement, Missionnaire de l'Eucharistie
- Augustin-Marie du Très-Saint-Sacrement, Fondateur
Né en 1820 à Hambourg dans une famille de commerçants juifs, Hermann Cohen, pianiste dès 4 ans, arrive à Paris en 1834. Il se place aussitôt sous la protection de Franz Liszt qui devient son professeur et son mentor. Accompagnant son maître dans les salons parisiens et les salles de concerts, Hermann fréquente les artistes à la mode, les écrivains, les politiques les plus en vue. En 1847, suite à une grâce reçue lors d’une adoration du Saint-Sacrement, il se convertit et change de vie.
Avec François de La Bouillerie, Théodelinde Dubouché, Pierre-Julien Eymard et Raymond de Cuers, il participe au renouveau de la pratique de l’adoration nocturne du Saint-Sacrement, et avec Frédéric Ozanam et Henri Gouraud, à la propagation des Conférences de Saint-Vincent-de-Paul. En 1849, il entre au Carmel. Il prend le nom d’Augustin-Marie du Très Saint-Sacrement, mais reste célèbre sous celui de "Père Hermann". Désormais, il partage sa vie entre les prédications à travers l’Europe (France, Allemagne, Italie, Angleterre, Irlande, Belgique, Suisse), la fondation de couvents de carmes en France (Carcassonne, Pamiers, Bagnères-de-Bigorre, Lyon, Tarasteix) et à Londres, et l’écriture musicale de recueils de cantiques qui connaissent un immense succès.
En 1870, après le déclenchement des hostilités avec l’Allemagne, il quitte la France pour la Suisse où l’accueille Gaspar Mermillod, puis pour Spandau (Berlin) où il exerce la charge d’aumônier des prisonniers français. Victime d’une épidémie de variole, il meurt le 20 janvier 1871. Son corps, d’abord enterré à Berlin, repose aujourd’hui au couvent du Broussey, près de Bordeaux.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Septembre 2019
- Nombre de pages
- 1058
- Hauteur
- 23.5
- Largeur
- 15
- Épaisseur
- 4.5
- Poids
- 1.146 Kg
- ISBN
- 9782889590872