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Introduction, choix de textes, traduction de l'espagnol par Erick Audouard.
Leonardo Castellani (1899-1981), prêtre catholique et écrivain argentin, a laissé une oeuvre immense à la postérité. Portés par le souffle d'une intelligence hors norme, d'une inventivité et d'une ironie jubilatoires, ses cinquante livres demeurent cependant inconnus et quasi introuvables à ce jour.
" Curé maudit parce qu'il était génial, Castellani a naufragé assez de fois pour témoigner de quelle profondeur on parle quand de parler on s'avise. Génie maudit parce qu'il était curé, il a reçu assez de blessures au combat pour que nous lui demandions de nous accorder ici et maintenant sa bénédiction. "
Cet ouvrage anthologique, entièrement conçu par Erick Audouard -écrivain, poète et traducteur- est un événement éditorial majeur : il offre la toute première traduction en français de ce contemporain essentiel.
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PHILIPPE MAXENCE :
Un guerrier de la foi Pour la première fois traduits en français, les textes du Père Leonardo Castellani sont toujours aussi décapants. Entré dans la Compagnie de Jésus en 1918, prêtre en 1930, Leonardo Castellani (1899-1981) est aussi un écrivain de vocation. Il écrit. Beaucoup ! Des articles, des livres, s'illustrant dans presque tous les genres. Très doué, l'homme a l'œil vif, le jugement acéré, et il déteste la compromission. A-t-il trop écrit ? Trop pris parti ? Toujours est-il que la Compagnie de Jésus se lasse peu à peu de celui qu'elle considère comme un trublion et finit par l'expulser. L'Église lui interdit même de célébrer les sacrements.
Il faudra attendre les années 1970 pour qu'il soit réhabilite et recouvre ses droits. En attendant, sa santé se détériore, il connaît le gouffre de la pauvreté et de la solitude. Son viatique? L'écriture ! Un jeune passionne français, Érick Audouard, vient de publier un recueil de ses écrits, qu'il a patiemment traduits, ciselant chaque phrase pour être au plus près de la prose argentine et surtout de la pensée castellamenne. Qu'y trouvera-t-on? Des textes roboratifs auprès desquels le plus fort alcool semble une simple citronnade. Car, qu'il écrive sur les saints et les grandes figures littéraires ou qu'il aborde les questions humaines importantes et pilonne les erreurs modernes, Castellani ne cesse d'être habité par le Verbe. Par ce Christ qui a renouvelé toutes choses et dont l'Incarnation et la Passion ont entraîné des conséquences définitives. Certes, dans les disciples du Verbe, Castellani appartient à la catégorie des combattants, à l'instar d'un saint Paul. Certes, il dérange, réveille, secoue et conspue la lâcheté des chrétiens rendus au monde. Mais, après tout, Dieu ne vomit-Il pas les tièdes ?
PERLES DE CULTURE - TV LIBERTE, Anne Brassié le 28 mars 2018.
ANNE BRASSIE- LIRE SOUS LES SAPINS, Petite sélection d'une année de lectures, décembre 2018 : Anthologie de textes très forts d’un jésuite argentin mort il y a 30 ans « Curé maudit parce qu’ il était génial » nous dit son préfacier , lui aussi assez génial et grand écrivain.
Leonardo Castellani (1899-1981), prêtre catholique et écrivain argentin, a laissé une oeuvre immense à la postérité. Portés par le souffle d'une intelligence hors norme, d'une inventivité et d'une ironie jubilatoires, ses cinquante livres demeurent cependant inconnus et quasi introuvables à ce jour.
Nous devons à Erick Audouard la chance de découvrir en France cet homme multiple et passionné, doté d'une culture supérieure, tout à la fois philosophe, théologien, prédicateur, mais aussi poète, romancier et critique littéraire. Cette grande figure des lettres argentines, polyglotte et patriote, qui a publié plus d'un millier d'articles sur la politique, l'éducation, la métaphysique, la poésie, la littérature, etc., ne s'embarrassait d'aucune des bienséances de son temps.
De fait, Leonardo Castellani paya cher la soif de vérité qui l'habitait et fut inlassablement persécuté : son "insolence" lui valut d'être expulsé de l'ordre des Jésuites, et c'est comme Ermite Urbain qu'il finit ses jours à Buenos Aires, poursuivant dans une grande pauvreté son combat contre les aberrations du monde moderne.
Fin psychologue, animé par un puissant esprit de charité, celui que ses ennemis surnommaient "Le Curé Fou" ne se contentait pas de dénoncer le désespoir de notre époque ; sa vision prophétique proclamait avec force, au milieu des plus grands périls et de la perdition triomphante, la victoire éternelle du Verbe qui sauve : il l'avait dans le sang.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2017
- Nombre de pages
- 290
- Hauteur
- 24
- Largeur
- 15
- Épaisseur
- 2.2
- ISBN
- 9782363712172