A l'occasion du 60ème anniversaire de la mort d'Edith Piaf, le 10 octobre 1963, enterrée au cimetière du Père Lachaise.
MEDIAS PRESSE INFO, Laure Macaire, octobre 2023 : lire l'article en entier
Edith Giovanna Gassion, dite Édith Piaf, née le 19 décembre 1915 à Paris XX°, chanteuse, parolière, compositrice et actrice française décédait le mardi 10 octobre 1963. La « môme Piaf » à la voix unique.
Partie du ruisseau et de son univers boueux, elle fit ses débuts, très jeune sur les planches. Vite remarquée à cause de sa voix gouailleuse, elle s’impose, et la légende est en route ! « Un corps chétif, des mains crispées, une petite robe noire et une croix pour pendentif… C’est Edith Piaf, une chanteuse à la voix unique, jamais égalée. » Surnommée à ses débuts « La Môme Piaf », elle est à l’origine de plusieurs succès devenus des classiques du répertoire, comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l’amour, Mon légionnaire, La Foule, Milord, Mon Dieu ou encore L’Accordéoniste...
LE FORUM CATHOLIQUE, Octobre 2023 : lire l'article en entier
A l'occasion du 60ème anniversaire de la mort d'Edith Piaf, le 10 octobre 1963, enterrée au cimetière du Père Lachaise, un ouvrage retrace un pan de sa vie moins connu : sa dévotion envers la "petite Thérèse". La vie de la "Môme est étalée dans tous les journaux, une vie bien bousculée, par des amours tumultueuses, une santé qui se dégrade et divers addictions...
Mais une petite flamme brillait pourtant au plus profond de cette âme errante. Elle avait une reconnaissance sans borne pour la "Petite Fleur de Lisieux" qu'elle avait invoquée et qui l'avait guérie. Un témoignage touchant de simplicité, de chaleur dans ce monde sans âme du show business.
ALETEIA, octobre 2023 :
Il y a soixante ans, le 10 octobre 1963, "la Môme" rendait l’âme et le Ciel s’ouvrait enfin pour elle. Auteur du livre "Piaf, un cri vers Dieu", le comédien et dramaturge Pierre Fesquet raconte ce que fut la foi d’Édith à travers sa vie cabossée, sa dévotion envers Thérèse de Lisieux, et sa grande charité.
Sur la tombe d’Édith : La veille, de sa mort, ses dernières paroles entendues par son infirmière sont une prière : « Cher petit Jésus… » L’abbé Martin veillera le corps d’Édith, boulevard Lannes, durant deux jours. Le communiqué de l’archevêché de Paris à l’occasion de la mort de Piaf tombe, lapidaire : « Si les honneurs que l’Église réserve à ses défunts ne peuvent lui être rendus en raison d’une situation irrégulière, l’aumônier de l’Union catholique viendra lundi au cimetière du Père-Lachaise prier sur la tombe de l’artiste. » Dans ses mémoires, Marc Bonel, son accordéoniste, ne cache pas sa colère vis-à-vis du clergé de l’époque : « Elle ne méritait pas que l’archevêché lui ferme son sanctuaire et la voue aux enfers comme l’évêque Pierre Cauchon avait conduit Jeanne d’Arc au bûcher. Quelle honte pour ceux qui ont pris cette décision sans demander la permission à Celui qui, là-haut, avait déjà ouvert ses bras à Édith ! »
Le 14 octobre 1963, trois ecclésiastiques assurèrent l’absoute au cimetière. Piaf et Thérèse parlent le même langage quand elles évoquent leur vocation dans l’éternité, leur future intercession. Thérèse a le style d’Édith dans une lettre envoyée aux siens. Elle y parle d’alouettes… de piafs ! « Ne croyez pas que lorsque je serai au Ciel, annonce-t-elle, je vous ferai tomber des alouettes rôties dans le bec. Vous aurez, peut-être, de grandes épreuves mais je vous enverrai des lumières qui vous les feront apprécier et aimer. » Sur la tombe d’Édith, des fleurs restèrent fraîches, très longtemps, durant les semaines qui suivirent l’enterrement, au grand étonnement de ses admirateurs… « Jésus a voulu changer la manière de faire pousser sa petite fleur. Il la trouvait sans doute assez arrosée, car maintenant c’est le soleil qui la fait grandir » (Thérèse de Lisieux).
RADIO COURTOISIE, LIBRE JOURNAL DE LA LIBERTE DE PENSER, septembre 2023, avec Anne-Sophie Désir :
- Pierre Fesquet raconte : “Piaf et son rapport à Dieu”
AU CABARET DU BON DIEU :
C’est un portrait bouleversant d’Édith Piaf que propose Pierre Fesquet alors que le 10 octobre 2023 marquera les 60 ans de la mort de la chanteuse. « Piaf, un cri vers Dieu » retrace le parcours spirituel de celle qui a su toucher les coeurs et les âmes d’un large public.
L’artiste avait la foi du charbonnier, très populaire, une foi en actes, marquée par de nombreuses épreuves et excès rappelle l’auteur touché lui aussi très jeune par la voix de l’artiste. Celle que l’on a présenté comme une « amoureuse de l’amour » priait régulièrement et assurait que si un jour elle perdait la foi, elle ne pourrait plus chanter. Édith Piaf portait une grande dévotion à sainte Thérèse de Lisieux à la suite d’une guérison quasi miraculeuse d’une maladie de la vue, alors que la petite Édith avait 4 ans. Une quarantaine de chansons de son répertoire parlent de Dieu. « Elle transcendait toutes les croix sur scène » écrit encore Pierre Fesquet.
Comédien, dramaturge, essayiste, (notamment avec Michael Lonsdale) Pierre Fesquet a mis en scène de nombreux spectacles poétiques.
FAMILLE CHRETIENNE :
"En 1976, j’ai entendu pour la première fois la voix d’Édith Piaf. J’avais 8 ans. C’était au cours d’un récital des Compagnons de la chanson, groupe qu’elle avait lancé… " Voix renversante, immortelle, dont on imagine l’effet sur un enfant. « Des années après sa mort, cette voix façonnée par les faubourgs de Ménilmontant et Pigalle continue de nous bouleverser, envoûtante et mystérieuse », écrit aujourd’hui celui qui est devenu comédien et dramaturge. « Car Piaf ne chantait pas, elle devenait son chant. Une incantation, entre Ciel et Terre […]. Dans les strates de cette voix magique se trouve la foi d’Édith… »
À l’occasion du 60e anniversaire de la mort de la chanteuse, Pierre Fesquet, qui a côtoyé les Compagnons de la chanson et rencontré ses derniers amis encore en vie, questionne le rapport de « la Môme » à Dieu et à la spiritualité chrétienne. Sa dévotion profonde à sainte Thérèse de Lisieux est désormais bien connue. La carmélite l’aurait guérie d’une kératite aiguë, à l’âge de 4 ans, au cours d’un curieux pèlerinage organisé par sa grand‑mère paternelle, tenancière d’une maison close en Normandie. Malgré une vie chaotique, et pas toujours exemplaire moralement, Piaf ne lâcha jamais la main de Thérèse. Et garda toujours les yeux vers le Ciel…"
Pierre Fesquet, qui a côtoyé les Compagnons de la Chanson (qui chantèrent, avec Piaf, les fameuses Trois cloches questionne dans cet ouvrage nourri de nombreux témoignages le rapport de "la môme" à la foi et à la spiritualité chrétiennes.
L'auteur évoque bien sûr la grande dévotion de la chanteuse envers Thérèse de Lisieux. Petite, Piaf perd la vue. Grâce à un miracle, attribué à Thérèse, elle est guérie lors d'un pèlerinage, à Lisieux, avec ses tantes. "Elle a prié sa petite Thérèse dans les périodes misérables et aux époques d'abondance", affirme son habilleuse. Pierre Fesquet montre comment Piaf exprime dans ses chansons une authentique quête de foi, de joie et d'amour.
Quand elle est sur scène, le public le ressent "Piaf prie et célèbre quand elle chante" , affirme Mgr Lagoutte, ancien recteur de la basilique de Lisieux "Elle donne son âme, chaque soir, à ceux qui viennent pour elle" , affirme son pianiste.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2023
- Nombre de pages
- 154
- Hauteur
- 20
- Largeur
- 13
- Épaisseur
- 1.5
- Poids
- 0.200 kg
- ISBN
- 9782706724145