Isabelle  de Montgolfier - Charles Quint - Entre grandeur et humilité
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Isabelle de Montgolfier

Pierre Angotti

Charles Quint - Entre grandeur et humilité

17,00 €
TTC

PRIX LITTRE ANFORTAS DU ROMAN HISTORIQUE 2023 décerné par le Groupement des Ecrivains médecins.

Un destin surprenant...

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RADIO COURTOISIE, Libre journal des amitiés françaises, février 2024.

NOUVEAU PRESENT, Paul-André Maur, mai 2024 : 

  " Plus oultre -  Zoveel malen is men man als men talen spreken kan.2

   J’ai appris l’italien pour parler au pape, l’espagnol pour parler à ma mère,l’anglais pour parler à ma tante, l’allemand pour parler à mes amis, le français pour me parler à moi-même.
La langue française est langue d’État, la seule propre aux grandes affaires".

   Le livre d’Isabelle de Montgolfier et Pierre Angotti nous plonge dans les bouleversements du XVIème siècle. Le 15 octobre 1555 à Bruxelles l’empereur Charles Quint abdique et c’est l’occasion de faire un retour sur sa vie passée. 
Il s’agit d’une méditation sur les nombreux cas de conscience du souverain qui très jeune a dû affronter les pièges de la politique européenne.
   Né à Gand le 24 février 1500, il a 20 ans lorsqu’il est élu empereur du Saint Empire.
Charles Quint a hérité d’un immense empire et s’est heurté à l’hérésie luthérienne qui a ensanglanté l’Allemagne. Lui qui a tant désiré la paix, quels moyens a-t-il eu de lutter contre les Ottomans et l’hérésie luthérienne ?
Les princes allemands sont divisés et les Ottomans ont profité de ces divisions pour attaquer l’Empire.
Quant au Nouveau Monde d’Amérique, les problèmes sont nombreux et fondamentaux ;les colons espagnols ont-ils le droit de réduire en esclavage les populations autochtones ?
   Les auteurs évoquent bien sûr la Controverse de Valladolid et les décisions prises par le monarque pour protéger les indigènes ; comment ne pas rappeler Jean Dumont et tous ceux qui ont combattu la Légende noire forgée par les Anglo-saxons protestants qui devaient effacer par des calomnies le génocide effroyable des Indiens d’Amérique du nord.
Ils évoquent aussi la formation de Charles de Habsbourg qui eut pour précepteurs Erasme et Adrien d’Utreckt.
Dans une longue méditation sur les aléas de la vie du prince à la veille de partir pour le monastère de Yuste en Estrémadure , l’empereur qui sent la fatigue de l’âge et qui fait ses adieux à ses amis et à sa famille dialogue avec les esprits éminents qui ont formé sa pensée et son caractère.
   On discerne l’influence d’Érasme qui fut l’un des mauvais génies de cette époque :Un moine de Cologne qui a stigmatisé l’empreinte de l’humaniste a affirmé : « Érasme a pondu les œufs, Luther les a fait éclore. Que Dieu nous accorde d’écraser les œufs et de tuer les poussins ». Car c’est bien Érasme, le précepteur de Charles de Habsbourg, qui a osé attaquer la royauté par cet aphorisme : « On a bien fait de choisir l’aigle comme symbole de la royauté puisqu’il n’est pas beau, il ne chante pas bien, il n’est pas comestible, mais il est carnivore, rapace, tout le monde le déteste. C’est un véritable fléau :il peut et veut faire plus de mal que quiconque ». Quant à Adrien d’Utreckt,doyen de Louvain, qui fut son autre précepteur et devint régent du royaume avant de devenir pape sous le nom d’Adrien VI, s’il a mené une vie intègre et même austère, et a défendu la foi de l’Église avec fermeté , il a manqué de sens politique et ne s’est pas entouré de soutiens efficaces ; il ne réussit pas à rassembler les nations chrétiennes face au péril ottoman.

   Charles Quint apparaît ainsi au fil des pages et des dialogues comme un souverain pieux, soucieux de son devoir, fidèle au souvenir de sa femme ,Isabelle de Portugal3.
On fait aussi mention de sa rivalité avec François 1er,pourtant marié à sa sœur Eléonore 4 et des conséquences catastrophiques de cette rivalité : François 1er battu à Pavie le 24 février 1525 et fait prisonnier.
La Paix d’Augsbourg, signée le 25 septembre 1555 qui a consacré le principe : « cujus regio, ejus religio » et marqué définitivement la fracture du Saint Empire voulue par Luther, est ce qui frappe mortellement Charles Quint qui abdique en octobre suivant et le décide à se préparer à la mort au monastère de Yuste. Sa fin est digne d’un grand roi.

ZELIE, janvier 2023, Gabriel Privat : 

   L’empereur Charles Quint a bénéficié, depuis sa mort le 21 septembre 1558, dans la ville de Yuste en Espagne, d’un nombre considérable de livres. L’ ouvrage publié par Isabelle de Montgolfier, professeur de lettres, et Pierre Angotti, essayiste, parvient à renouveler ce sujet. Il s’agit d’une méditation romancée dans la bouche de Charles Quint, dont la conversation s’ouvre au moment de son abdication en 1555.

   Retiré du monde, l’empereur Habsbourg passe au crible le déroulement de son règne, marqué par la défense du plus formidable empire que l’Europe moderne a connu contre les Ottomans, les Français, et contre les princes de l’empire acquis au luthéranisme. Dans cette introspection, le chrétien confesse le souverain. Des auteurs sont convoqués, Érasme et Machiavel, Thucydide et Cicéron notamment. On comprend que l’évocation du règne est le prétexte d’une réflexion sur le pouvoir, le gouvernement, les êtres humains et les vertus.

   Cette démarche fait l’originalité de l’ouvrage pour aujourd’hui.

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POINTS FORTS

  • Un ouvrage original sur l’un des personnages les plus fascinants de l’histoire de l’Europe.
  • Une réflexion sur la trajectoire d'un souverain à la fois commun – si humain - et pourtant si hors du commun. 
  • Un livre qu’on peut lire de manière continue ou dans lequel on peut glaner au hasard.
  • Une méditation sur les trois tentations de l’être humain : l’avoir, le valoir et le pouvoir.

   Le destin de Charles Quint ne cesse de surprendre : pourquoi et comment le monarque le plus puissant d'Europe choisit-il d'abandonner le pouvoir, de se séparer de ses biens et de se retirer dans un monastère à Yuste en Espagne pour y vivre une vie relativement austère et discrète ?

   A travers une méditation fictive par laquelle ils font parler Charles Quint sur son renoncement volontaire au pouvoir, les auteurs nous aident à explorer les raisons de ce détachement. Ce livre témoigne aussi du combat ininterrompu que Charles Quint mena pour la paix et l'unité de la chrétienté. Charles Quint aimait lire les auteurs anciens. En dialoguant avec eux, il nous invite à les (re)lire pour découvrir qu'ils n'ont pas pris une ride !

   C'est ainsi que dans son dialogue imaginaire avec Thucydide, l'Empereur nous fait prendre conscience des risques attachés à l'exercice du pouvoir, quand celui-ci possède les moyens de la puissance. Un sujet hélas toujours très actuel ! Tout en respectant l'exactitude historique, cet ouvrage offre le récit intime de l'abdication du souverain le plus puissant de son temps, méditant sur la fragilité de l'être humain. Il dresse la mémoire d'un homme souverain qui tout au long de ses itinéraires européens se voit confronté aux ambiguïtés de son règne.

   Au-delà de ses déchirements intérieurs, Charles livre son cheminement spirituel pour se libérer de ses titres et de ses rôles afin d'être plus en vérité avec lui-même.

Isabelle de Montgolfier Pierre Angotti
Médiaspaul
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Fiche technique

Reliure
Broché
Parution
2022
Nombre de pages
168
Hauteur
20
Largeur
13
Épaisseur
1.1
Poids
0.210 kg
ISBN
9782712216221
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