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Jean des Cars - Des couples tragiques de l'histoire
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  • Jean des Cars - Des couples tragiques de l'histoire

Jean des Cars

Des couples tragiques de l'histoire

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Amours légitimes ou illégitimes, ayant connu la passion et les drames, Jean des Cars nous conte la vie des couples tragiques les plus célèbres de l'histoire..

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   Au sommaire :

   Dom Pedro de Portugal et Inès de Castro - François II et Marie Stuart - Pierre III de Russie et Catherine d’Anhalt-Zerbst (future Catherine II) - Louis XVI et Marie-Antoinette - Napoléon Ier et Marie Walewska -  Le duc et la duchesse de Berry - Maximilien et Charlotte du Mexique  - Le duc et la duchesse d’Alençon - L’Archiduc François-Ferdinand de Habsbourg et Sophie de Hohenberg (Sarajevo) - L’empereur Charles et l’impératrice Zita  - Le roi Zog et la reine Géraldine d’Albanie - Le roi des Belges Léopold III et la princesse Liliane de Réthy - Le roi Umberto II et la reine Marie-José d’Italie - Le c-shah d’Iran et l’impératrice Farah...

  • Un cahier de 12 pages hors-texte de documents et photos en couleurs.

PRESENT, Alain Sanders, 11 décembre 2020 :

   Il y a parfois, comme pour nous divertir (au sens vrai du terme) de la morosité des temps, le jaillissement d’une bonne nouvelle : comme la parution du nouvel ouvrage de Jean des Cars, Des couples tragiques de l’histoire (Perrin).

   On sait que Jean des Cars, à qui rien de ce qui relève des grandes dynasties européennes (mais pas seulement) n’est étranger, a ce talent particulier de nous emmener à sa suite – royale ou impériale, bien sûr – dans la presque intimité des monarques. Les grands de ce monde, comme on disait jadis, empreints de grandeur, certes, mais tout aussi souvent d’humain, trop humains. Avec, de la part de l’auteur, un supplément d’âme et une touche de bienveillante empathie.

   Pour ce nouvel opus, il a retenu quatorze couples emblématiques (quatorze et pas treize : ça porterait malheur et les couples racontés là n’ont pas besoin qu’on charge beaucoup plus la mule…). Nous voyageons ainsi du XIVe siècle avec Inès de Castro (la « reine morte »), au XXe siècle avec le shah d’Iran et la shahbanou (tous deux trahis par un Occident fourrier d’un islamisme dont il récolte aujourd’hui les conséquences).

   Le lecteur ira ainsi, selon ses attachements particuliers, de tel couple à tel autre, sachant qu’on pourrait dire de tous et de chacun d’entre eux que leur vie fut un roman. Mais pas de la collection Harlequin… Pour ma part, je suis allé d’abord du côté de François II et Marie Stuart, de Louis XVI et Marie-Antoinette, des duc et duchesse de Berry (notre héroïque Marie-Caroline), de Maximilien et Charlotte (eux aussi honteusement trahis par ceux qui les avaient envoyés dans la nasse mexicaine).

   Pour continuer, la belle histoire, en ses prémices au moins, du roi Zog Ier et de la sublime Géraldine des Albanais. J’avais un peu côtoyé, il a une trentaine d’années (on en retrouverait le récit dans les Présent de l’époque), leur fils Leka. Zog Ier est mort en 1961, Géraldine en 2002. Leur petit-fils est revenu vivre à Tirana. Qui sait : peut-être que l’Albanie, le Monténégro, la Bulgarie, la Roumanie se souviendront-ils un jour qu’ils furent des monarchies et que ce n’était pas si mal que ça…

   Jean des Cars rappelle combien la culture française fut influente en Albanie, avec notamment des conventions archéologiques entre nos deux pays et de nombreux professeurs français dans les lycées du pays des aigles : « L’examen final, qui correspondait au baccalauréat, était reconnu par le ministre français de l’Instruction publique et les titulaires du diplôme pouvaient s’inscrire dans les universités françaises. »

   On a le droit, aussi, d’avoir moins de sympathie pour tel ou tel couple, non point tant pour le couple d’ailleurs que pour un de ses éléments (généralement le mari en ce qui me concerne…). Ainsi, si j’ai la plus grande admiration – et même de l’affection – pour les Belges, dans toutes leurs composantes, certains de leurs souverains me sont antipathiques. Il n’empêche qu’ils eurent parfois bon goût. Ainsi Léopold III (le père de Baudouin Ier), veuf de la reine Astrid, morte dans l’accident de la voiture conduite par Léopold, se remaria-t-il avec l’une des plus belles femmes du monde : Lilian Baëls, titrée princesse de Réthy. Son élégance, sa classe, sa beauté, firent de l’ombre à Fabiola. Mais c’est encore une autre histoire (que Jean des Cars esquisse d’ailleurs en filigrane).

   En cette époque où nous vivons, nous, sous le règne de Oui-Oui et de son ex-prof, Jean des Cars nous donne à rêver, à nous étonner, à nous émerveiller. Son livre est une fenêtre ouverte sur des destins hors du commun. Des couples qui, par-delà le tragique de leur existence, gardèrent pour la plupart une dignité et une tenue qui forcent le respect. •

   Dans toutes les dynasties impériales, royales et princières se distinguent des couples régnants ou proches de l'exercice du pouvoir sur lesquels le destin semble s'être acharné. Parfois c'est un mariage non conforme aux usages qui peut déclencher la tragédie : Inès de Castro et dom Pedro du Portugal, le roi des Belges Léopold III et la princesse Lilian de Réthy, l'archiduc François-Ferdinand des Habsbourg et son épouse Sophie.

   Parfois, c'est la mort brutale d'un des deux époux qui fait du survivant un héros de tragédie. Marie Stuart, jeune veuve d'un roi de France, tenta de reconquérir son royaume d'Ecosse. Catherine II, veuve de Pierre III Romanov -un veuvage dont elle ne passa pas pour innocente-, deviendra impératrice de Russie. Egalement veuve, la duchesse de Berry tentera de reconquérir le trône des Bourbons pour son fils.

   Parfois, enfin la tragédie s'abat sur le couple. Louis XVI et Marie-Antoinette sont victimes de la Révolution. En Autriche-Hongrie, l'empereur Charles et l'impératrice Zita sont broyés par la Première Guerre mondiale. Le shah d'Iran et so épouse l'impératrice Farah sont condamnés à une terrible errance à cause de la révolution islamique.

   Tous ces couples ont en commun une histoire mouvementée et souvent romanesque. Aux amateurs de romans, on ne saurait trop conseiller de lire l'Histoire. Elle ne déçoit jamais.

Jean des Cars

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Fiche technique

Reliure
Broché, couverture souple avec rabats
Parution
Novembre 2020
Nombre de pages
366
Hauteur
22.5
Largeur
14
Épaisseur
2.9
Poids
0.510 kg
ISBN
9782262087180