En ce vendredi 21 août 1914, cela faisait exactement dix-neuf jours que l'Allemagne avait envahi la Belgique et déclaré la guerre à la France...
Au sommaire :
- Prologue : Heureux les blés moissonnés
- La magie du sang
- Une affaire de famille
- Le "gentil bon-papa"
- Rue Claude-Bernard
- Don Quichotte
- Rosmapamon
- Dreyfus est innocent
- Une amitié délicieuse
- Les illusions perdues
- Les "merveilleux camarade"
- ...
La vie brève et intense d'Ernest Psichari (1883-1914) est le condensé des passions, des désillusions et de l'espérance de la jeunesse intellectuelle du début du XXe siècle. Elevé dans un milieu progressiste et dreyfusard, petit-fils de Renan, ami intime de Charles Péguy et du philosophe Jacques Maritain, Ernest Psichari était indiscutablement destiné au socialisme et aux belles-lettres.
Il devint en fait une icône pour la droite française de Barrès et de Maurras, un écrivain mystique converti au catholicisme dans les sables de la Mauritanie, un aventurier colonial et un héros adulé par toute une génération de Français, qui devait trouver la mort durant la Grande Guerre.
Le Voyage du Centurion, L'Appel des Armes, ses livres les plus connus, parlent de la France, de l'Afrique, de la colonisation, de l'amour de Dieu et de la gloire militaire, du devoir et de ses servitudes.
Mais à l'image de la vie romanesque de leur auteur, ils témoignent par-dessus tout de cet immense appétit d'aventure qui dévorait la jeunesse française d'alors. De Gaulle et bien d'autres ont reconnu leur dette vis-à-vis de celui qui mourut au champ d'honneur.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2007
- Nombre de pages
- 352
- Hauteur
- 22.5
- Largeur
- 14
- Épaisseur
- 1.9
- ISBN
- 9782268061344