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Si Versailles s'est imposé comme un formidable outil de gouvernement au service de la monarchie absolue, la place que les femmes y ont occupée en a fait une vitrine de la civilisation française, d'un art de vivre marqué par des codes de comportement courtois et galants.
Au sommaire :
Introduction : un grand moment de civilité et de civilisation
Louis XVI ou la cour au féminin
- Les grandes fêtes du premier Versailles
- Louis XVI, mémoires pour l'instruction du dauphin
- Mme de Montespan à Versailles "On me mande que la reine est fort bien à la cour"
- Mme de Maintenon, La cour au féminin
- madame
- Femmes musiciennes
Les femmes de Louis XV
- Marie Leszczynska
- Les soeurs de Nesle
- Mme de Pompadour
- Les filles du roi
- Mme du Barry
Le Versailles Marie-Antoinette
- Une dauphine autrichienne
- Une reine écervelée
- La société de la reine
- Reine des Planches et des chaumières
- La reine et le cardinal
- La mère
- Femmes artistes à la cour
Figures féminines du XIX° siècle à Versailles
- L'impératrice Marie-Louise
- La duchesse d'Angoulême
- La reine Marie-Amélie et Madame Adélaïde
Versailles ; un univers féminin pensé et aménagé comme résidence du pouvoir, Versailles porte l'empreinte de Louis XIV. Pour autant, le Roi-Soleil a vécu entouré de femmes, qui formaient comme autant d'étoiles dans le firmament de sa cour : la reine, les princesses de sa famille, les dames de la cour, les favorites royales, l'épouse secrète aussi, qui, toute discrète qu'elle fût, n'entretenait pas moins autour d'elle un cénacle féminin soudé par l'estime et la tendresse.
Si Versailles s'est imposé comme un formidable outil de gouvernement au service de la monarchie absolue, la place que les femmes y ont occupée en a fait une vitrine de la civilisation française, d'un art de vivre marqué par des codes de comportement courtois et galants. Du fait de la disparition prématurée de la reine Marie-Thérèse, en 1683, la cour de Louis XIV à Versailles prit l'habitude de se passer de reine. La place ainsi faite aux souveraines suivantes, Marie Leszczynska et Marie-Antoinette, était plutôt difficile à tenir. La première s'en accommoda à merveille, donnant dix enfant au roi et à la France, mais mettant à profit le temps dont elle pouvait disposer pour développer un cercle d'amis intimes et s'adonner à ses goûts pour la lecture et les arts. La seconde eut plus de peine : outre son origine autrichienne, qui était mal vue, elle entendait s'affranchir des contraintes de la vie de cour, jusqu'à renoncer à y faire acte de présence et à y tenir son rang.
Le règne des favorites avait repris sous Louis XV, dès 1733 et ce jusqu'à la mort du roi en 1774. Plus que jamais, au temps du Bien-Aimé, Versailles fut un univers féminin, vénusien même. Après les soeurs de Nesle et avant Mme Du Barry, Mme de Pompadour s'imposa comme figure féminine dominante. Ses goûts éclairés et son envergure de mécène – de la manufacture de Sèvres au Petit Trianon – l'inscrivent dans les facteurs essentiels de ce moment de perfection de l'art français que fut le règne de Louis XV.
Pour autant, l'univers de la cour de Versailles devait se montrer assez dur pour les favorites royale, jalousées, brocardées voire vilipendées. Cette malveillance s'exerça encore à l'encontre des femmes composant la société de la reine Marie-Antoinette, la duchesse de Polignac notamment. On leur reprochait, à la cour, mais aussi à la ville, de soustraire la reine à ses devoirs de représentation et de constituer une coterie avide de profits et de places. Le procès de la reine, en 1793, fut aussi, à bien des égards, celui de la femme à qui Versailles avait offert une place et un rôle.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Juin 2020
- Nombre de pages
- 98
- Hauteur
- 26
- Largeur
- 19
- Épaisseur
- 0.6
- Poids
- 0.388 Kg
- ISBN
- 9782376630333
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