" Un des trois noms immortels - avec Ruyter et Nelson - qui jalonnent l'histoire de la marine à voiles "
Au sommaire :
- AVANT PROPOS
- L'APPRENTISSAGE DE SUFFREN
- Origines et premières expériences
- La guerre de Sept Ans (1756-1763)
- La guerre d'Indépendance d'Amérique ou le premier commandement de vaisseau
- LA PREPARATION DES CAMPAGNES AUX INDES
- La France aux Indes
- La Praya et le Cap de Bonne Espérance
- L'Ile-de-France
- LES CAMPAGNES AUX INDES
- Première campagne
- Deuxième campagne
- La paix Le retour
- Le marin
- La Marine Royale
- Malte Vaisseaux.
Pierre André de Suffren de Saint-Tropez est né à Saint-Cannat, près de Salon-de-Provence (1729). Cadet d'une famille provençale, élève à l'école des Gardes-Marine de Toulon ; il reçoit le baptême du feu à quatorze ans, sur le " Solide " au combat du cap Sicié (1744). Chevalier de Malte, il accomplit ses " caravanes dans la flotte de la Religion " (1749). B se distingue par son courage dans les combats navals où il est engagé, dans les guerres de Succession d'Autriche (1743-1748), dans celle de Sept Ans (1756-1763), et dans celle d'Amérique (1774).
En 1781, Louis XVI confie à Suffren l'escadre qui va être envoyée aux Indes. Il doit arriver au Cap avant l'escadre anglaise pour protéger cette colonie de nos alliés hollandais. Il surprend l'escadre de Johnstone dans la baie de La Praya (16 avril 1781) et, du Cap, il part pour les Indes.
Promu chef d'escadre, Suffren commence alors " une des campagnes les plus remarquables jamais réalisées par une flotte navale française " (E. Taillemite). Il livre à l'escadre anglaise de Hugues les batailles de Sadras (17 février 1782), Providien (12 avril), Negapatnam (6 juillet), Trimcomalé (3 septembre). Puis, par sa victoire devant Gondelour (20 juin 1783), il dégage les troupes de Bussy. Mais la paix était signée. A son retour triomphal, Suffren est promu vice-amiral et ambassadeur de Malte à Versailles. Cependant, clairvoyant, il perçoit que " l'orage grossit, la terre gronde " (1788). Mais Suffren meurt le 8 décembre 1788 à 59 ans.
Las Cases rapporte, dans le Mémorial de Sainte-Hélène, ce regret de Napoléon : " Oh pourquoi cet homme n'a-t-il pas vécu jusqu'à moi ? J'en eusse fait notre Nelson et les affaires eussent pris une autre tournure ! "
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Fiche technique
- Reliure
- Broché collé
- Parution
- 1999
- Nombre de pages
- 244
- Hauteur
- 22
- Largeur
- 14
- Épaisseur
- 1.8
- Poids
- 0.455 Kg
- ISBN
- 9782717838077