Sur le blog de Bernard Antony :
Sacré-art contemporain, par Aude de Kerros.
Ayant à peine achevé la lecture de cet ouvrage magistral, je m’empresse de le recommander.
Aude de Kerros, graveur, essayiste, critique d’art, y analyse avec une lumineuse clarté tout le système de sacralisation de ce que l’on appelle « l’art contemporain », système de production d’un « non-art » d’abjection, d’exécration et de régression imposé dans les monuments religieux les plus vénérables par les « experts » du ministère de la culture, avec son FNAC, ses DRAC et ses FRAC, et la connivence du noyau dirigeant de l’épiscopat en ce domaine, avec Mgr Rouet et Mgr Louis comme phares et un Mgr Di Falco comme prosélyte.
On lira les origines mercantiles américaines du phénomène de transgression-décréation de l’art contemporain dont une des constantes essentielles dans ses œuvres dites "sacrées" est de produire des compositions intentionnellement chaotiques, obscènes, scatologiques, avec une utilisation obsessionnelle des organes sexuels et excrémentiels, des "execréta" et des "tas " (l’amoncellement d’étrons vise à « montrer le passage de la multiplicité de l’être à l’unicité du tas"…) et bien sûr des préservatifs.
Lire la suite sur le blog de Bernard Antony : http://bernard-antony.blogspot.fr/
À lire, à méditer, à faire lire à tous ceux qui refusent « l’art » officiel clérico-laïque des décréateurs torcheculatifs.
Aude de Kerros sera l’invitée de Bernard Antony sur RADIO COURTOISIE le mercredi 13 juin à 19h30.
Concevoir une œuvre d'art devient désormais un acte terroriste non sanglant, visant, par le détournement des objets, situations, lieux et mots à faire exploser tout contexte et semer la confusion dans le monde immatériel de l'esprit, des idées et du sens.
Cette nouvelle définition de l'art, défendue et sacralisée par l'État, est estimée être un service public.
Le livre d'Aude de Kerros répond aux questions légitimes que se pose le public :
À quoi sert l'Art Contemporain dans les églises ?
Quelles idées, quel discours, quelle "théologie" de l'Art Contemporain président à cette étroite collaboration entre quatre clergés : ecclésiastiques, inspecteurs de la création, journalistes, universitaires ?
Ce livre évoque une controverse artistique et intellectuelle qui traverse notre époque sous l'angle particulier du lien qui existe entre la création, l'art et le sacré.
Une crise s'est ouverte en 2011 avec les manifestations populaires contre les œuvres subventionnées de Serrano (Piss Christ), Castellucci (Sur le visage du Christ) et Garcia (Golgotha Picnic). Fruit de la commande publique, faite désormais selon les critères conceptuels de l'Art Contemporain, c'est un art sacré d'État qui a pris place dans les églises.
Ce phénomène massif a provoqué des transferts inédits, de légitimité, de sens et de sacré. Un véritable clergé administratif : les "inspecteurs de la création", a usé de son prestige et de sa séduction auprès du clergé d'Église, et imposé dans les sanctuaires la foi conceptuelle, son culte et son dogme fondé sur la déclaration créatrice de l'artiste.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2012
- Nombre de pages ou Durée
- 240
- Hauteur
- 22
- Largeur
- 14
- ISBN
- 9782865532339