Un cahier de 130 illustrations en couleurs et en noir et blanc hors-texte
Mère Marie du Divin Cœur fut, de l’aveu de dom Ildephonse Schober, Père abbé du prestigieux monastère bénédictin de Beuron, en Bavière,"une âme où, véritablement, le Christ vainquit, régna et gouverna : Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat. "
Il ajoutait, en 1902, trois ans après la sainte mort de sa fille spirituelle : « Disons-le une fois pour toutes, elle était extrêmement franche, ignorant toute dissimulation et diplomatie. Là où elle voyait des manquements ou des fautes chez les personnes, dans les choses, les monastères, le sien ou d’autres, elle le disait ouvertement, non par esprit de dénigrement, ou par quelque autre faiblesse mais par amour de Dieu et des âmes, amour qui culminait dans le désir et l’aspiration qu’en toutes choses resplendisse l’honneur de Dieu. »
Et si c’était le Pape qui “manquait” à sa charge et faisait des “ fautes ” ?...
Tel fut, à l’orée du vingtième siècle, le drame que cette biographie retrace en l’éclairant d’un jour nouveau. À savoir que notre bienheureuse fut chargée “ de par le Roy du Ciel ” de faire remontrance au pape Léon XIII, pour qu’il consacre le monde entier au Divin Cœur de Jésus et répare « les négligences et les fautes » de son pontificat. Ainsi, le Saint-Père détournerait l’Église de la mauvaise voie où, par libéralisme, il l’avait engagée, et il mériterait de merveilleuses grâces et bénédictions : « Je ferai briller une lumière nouvelle sur le monde entier au moyen de la dévotion à mon Divin Cœur » par laquelle « prêtres et évêques deviendront plus fervents, justes plus parfaits, pécheurs se convertiront, hérétiques et schismatiques reviendront à l’Église. Et les païens recevront la grâce plus vite. » (Promesse de Notre-Seigneur, du 8 décembre 1898 )
Pour accomplir cette mission héroïque, la fille du comte et de la comtesse Droste zu Vischering avait été bien formée et préparée dans sa Westphalie natale, véritable foyer de Contre-Réforme et de Contre-Révolution, que cet ouvrage fait admirer grâce à de nouvelles archives inédites (cf. chap. 1-9 ). Pour comprendre le sens et la raison surnaturels de cette consécration du monde demandée par le Sacré-Cœur, il faut lire les pages sur la grande pitié qui régnait en Chrétienté, sous le pontificat de Léon XIII.
Au Portugal, écrivait mère Marie du Divin Cœur, « la perversion, l’ignorance religieuse et l’immoralité sont inouïes. Même dans les plus hautes sphères de la société, on ne trouve presque aucune famille sans tache. Et puis, les gens ici ont perdu tout respect pour les prêtres et les religieux, ce qui n’est pas étonnant puisque, malheureusement, c’est du clergé que vient souvent la corruption. Il faudra encore beaucoup de prières et de sacrifices pour qu’une renaissance s’opère dans ce pauvre pays. » (p. 176 )
Les chapitres consacrés à l’offrande en sacrifice de notre bienheureuse pour « la propagation du culte du Divin Cœur », pour « le salut du Portugal, l’expiation des sacrilèges et la conversion des pécheurs », font entrer dans les desseins du Sacré-Cœur au vingtième siècle : se rendre Lui-même, dans la personne de son épouse, jusque dans ce pauvre pays, afin d’y préparer les voies au Cœur Immaculé de Marie, en 1917, à Fatima.
Relayant les promesses faites par Notre-Seigneur, à Porto : “ Mon Cœur régnera, mon Cœur triomphera ”,
Notre-Dame est venue nous révéler : “ À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. ”
Aujourd’hui, pouvons-nous encore espérer en ces promesses divines ? Le dernier chapitre du livre apporte la réponse : Vers le triomphe universel de Jésus et Marie.
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Fiche technique
- Parution
- 2014
- Nombre de pages ou Durée
- 490
- Hauteur
- 21.5
- Largeur
- 15
- ISBN
- 9780000000214