PRIX DU SENAT DU LIVRE D'HISTOIRE 2013 .
Alésia est ce miroir qui laisse entrevoir l'unité longtemps méconnue des nations gauloises.
Ce fut un formidable affrontement et une terrible défaite. Le 27 septembre de l'an 52 avant J. -C. , la reddition de Vercingétorix marque le point final d'une bataille considérée a posteriori comme cruciale pour la France. Après des semaines de siège et de famine, Alésia finit par tomber : les armées gauloises cèdent aux légions romaines et leur chef se livre à César. Cette journée sonne la fin de l'indépendance gauloise et marque un tournant dans l'histoire romaine autant que dans celle de la Gaule.
L'événement n'aura cessé de résonner dans notre mémoire ; pendant des siècles on le célébrait comme l'origine d'une civilisation gallo-romaine enfin pacifiée.
Jean-Louis Brunaux en interroge à nouveau le sens et la portée. Si ce moment demeure une journée qui aura fait la France, c'est moins à Alésia même qu'il faut en chercher la raison que dans l'histoire longue de la Gaule, de sa civilisation, de ses institutions, de ses moeurs politiques : elles seules peuvent faire comprendre comment tout un élan "national" a pu assembler l'ancienne Gaule pour affronter les Romains.
Alésia est ce miroir qui laisse entrevoir l'unité longtemps méconnue des nations gauloises.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2024
- Nombre de pages
- 450
- Hauteur
- 18
- Largeur
- 11
- Épaisseur
- 2
- Poids
- 0.234
- ISBN
- 9782072979705