Deuxième édition.
Ce livre répond aux interrogations fondamentales suivantes : l’essence de l’Algérie est-elle Berbère ou Arabe ? Avant la conquête française, ce pays fut-il autre chose qu’une province de l’Empire ottoman ? Les résistances d’Abd el-Kader et de Mokrani furent-elles des mouvements pré-nationaux ? Que s’est-il véritablement passé à Sétif et à Guelma en mai 1945 ? La France a-t-elle militairement perdu la guerre d’Algérie ? Quelle est la vérité sur le « massacre » du 17 octobre 1961 à Paris ? Enfin, peut-on raisonnablement affirmer que la France ait « pillé » l’Algérie comme le prétendent certains ?
Au sommaire :
- L’Algérie est-elle Berbère ou Arabe ?
- Comment des Berbères chrétiens sont-ils devenus des Arabes musulmans ?
- Pourquoi Bougie et Tlemcen n’ont-elles pas créé l’Algérie alors que Fès et Marrakech ont fondé le Maroc ?
- L’Algérie, Régence turque oubliée ou marche frontière de l’empire ottoman ?
- Abd el-Kader, une résistance « nationale » ou arabe ? - Mokrani, une résistance « nationale » ou berbère ?
- Que s’est-il passé à Sétif et à Guelma au mois de mai 1945 ? - Sétif au-delà des mythes
- 1954-1962 : la « révolution unie », un mythe ?
- Le FLN a-t-il militairement vaincu l’armée française ?
- Le 17 octobre 1961 à Paris : un massacre imaginaire ?
- La France a-t-elle pillé l’Algérie ?
Nombreuses photos et documents en noir et blanc, in-texte.
Depuis 1962, l’écriture officielle de l’histoire algérienne s’est appuyée sur un triple postulat :
- Celui de l’arabité du pays nie sa composante berbère ou la relègue à un rang subalterne, coupant de ce fait, l’arbre algérien de ses racines.
- Celui d’une Algérie préexistant à sa création par la France à travers les royaumes de Tlemcen et de Bougie présentés comme des noyaux pré-nationaux.
- Celui de l’unité d’un peuple prétendument levé en bloc contre le colonisateur alors qu’entre 1954 et 1962, les Algériens qui combattirent dans les rangs de l’armée française avaient été plus nombreux que les indépendantistes.
En Algérie, ces postulats biaisés constituent le fonds de commerce des rentiers de l’indépendance. En France, ils sont entretenus par une université morte du refus de la disputatio et accommodante envers les falsifications, pourvu qu’elles servent ses intérêts idéologiques. Dans les deux pays, ces postulats ont fi ni par rendre le récit historique officiel algérien aussi faux qu’incompréhensible.
Cinquante ans après l’indépendance, l’heure est donc venue de mettre à jour une histoire qui doit, comme l’écrit l’historien Mohamed Harbi, cesser d’être tout à la fois « l’enfer et le paradis des Algériens ».
Vous aimerez aussi