Au travail, en famille, entre amis, pour nos loisirs ou dans le choix de nos équipements, l'auteure préconise un mode de vie moins numérisé. Le cyberminimalisme n'est pas la cyberabstinence, c'est une reprise de contrôle, tantôt par l'évitement numérique, tantôt par la maîtrise informatique.
Nous ne sommes pas condamnés à crouler sous les datas et à obéir à des logiciels. La vie numérisée qui s'impose de plus en plus à nous porte gravement atteinte à l'environnement ; des multinationales high-tech pratiquent le vol de données et la captation d'attention ; nos capacités naturelles d'orientation, de mémoire ou d'empathie sont affectées. Face à ce projet de société digitale peu humaniste, le cyberminimalisme propose une reconquête de notre pouvoir de décision en tant qu'humains et citoyens face aux machines.
Au travail, en famille, entre amis, pour nos loisirs ou dans le choix de nos équipements, l'auteure préconise un mode de vie moins numérisé. Le cyberminimalisme n'est pas la cyberabstinence, c'est une reprise de contrôle, tantôt par l'évitement numérique, tantôt par la maîtrise informatique. Préparez-vous à acheter du numérique d'occasion, à adopter des logiciels libres, à profiter de la vie sans poster sur les réseaux sociaux, à agrandir votre zone non numérique. Et comme la liberté se construit dès l'enfance : pas de téléphone portable avant 15 ans !
Catégories | Livres Société - Vie de Famille Mode - Vie pratique, maison Addictions - Internet - Drogue - Pornographie... |
Éditeur | Le Seuil |
Reliure | Broché |
Parution | Février 2019 |
Nombre de pages | 238 |
Hauteur | 19 |
Largeur | 14 |
Épaisseur | 1.6 |
Poids | 0.269 kg |
ISBN | 9782021402612 |
- Quels conseils concrets pourriez vous donner à ceux qui souhaitent se « convertir » au cyberminimalisme ? Par quoi peut-on commencer ?
- Ce n’est pas une religion, attention. C’est une simple démarche pour se libérer d’une pression constante liée aux nouvelles technologies. La toute première chose que l’on peut faire, c’est diminuer le nombre d’objets connectés que l’on possède à la maison en faisant un inventaire. Il suffit de lister tous les objets qui possèdent une connectivité internet : les téléphones, les montres ou bracelets connectés, les ordinateurs personnels des uns et des autres, etc. Les objets que vous possédez en double ou ceux que vous n’utilisez plus depuis des années peuvent être remis en circulation ou recyclés.
Le deuxième conseil fondamental que je peux donner, c’est de ne pas fournir de téléphone portable aux jeunes avant 15 ans. Il faut les habituer à comprendre qu’ils peuvent tout faire sans cette « prothèse », sans objet connecté. Autre démarche cyberminimaliste que vous pouvez suivre, c’est vivre votre vie sans l’enregistrer. Aujourd’hui, on a tendance à poster et enregistrer de nombreux moments et à doubler notre existence sur ces réseaux. Ne pas le faire permet de perdre moins de temps, de laisser moins de traces en ligne, et de ne pas faire tourner les serveurs qui sont consommateurs d’énergie.
En complément et pour commencer à "pratiquer le cyberminimalisme, je vous conseille de porter de nouveau une montre, de rebrancher votre téléphone fixe (pour les enfants), d'adopter un navigateur internet libre (type Firefox), pour son ordinateur, de boycotter Amazon et privilégier ses achats dans des magasins "physiques" et tenter de passer trois soirées sans écran par semaine.