Adolphe Thiers (1797-1877) a mauvaise presse à gauche. Raison de plus pour s'y intéresser.
Ce livre nous le montre sous un autre jour que la celui de la vulgate marxiste.
Historien plus encore que juriste et journaliste, il avait publié successivement, de 1823 à 1827 une immense Histoire de la Révolution, puis, de 1845 à 1862, une Histoire du Consulat et de l'Empire, au total 25 volumes. Dès 1833, il est élu à l'Académie française, en hommage à ces travaux.
Très en avance sur les historiens de son temps, il y soulignait en effet l'importance des faits économiques. En 1848, il est un des chefs du parti de l'ordre qui constate les dégâts des révolutionnaires quarante-huitards et s'oppose aux utopies socialistes et communistes.
C'est à ce titre, et à ce moment de l'histoire, sous la Deuxième république, qu'il publia, en 1848, cet essai sur le Droit de propriété.
Or, celle-ci, fondement de l'ordre social, de la prospérité comme des libertés, aujourd'hui comme hier, est attaquée par les idées de gauche. Mais elle est également rongée par l'impôt.
Doit-on tenir tel débat pour inactuel ?
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Nombre de pages
- 330
- Hauteur
- 21
- Largeur
- 14.5
- ISBN
- 9782848800400