« Même lorsqu'on se défend de vouloir faire de la politique - surtout si l'on est une femme -, en général on aimerait pourtant y comprendre quelque chose : juste un minimum qui permette de savoir ce qui serait souhaitable socialement et ce qu'il faut refuser.
Il y a, pour cela, certaines données qu'il faut absolument connaître, sur l'ordre naturel, l'égalité fondamentale des hommes, la prééminence de l'homme dans ses rapports avec la société, etc. Toutes ces notions sont délibérément passées sous silence par la plupart des partis politiques dont les programmes, cependant, prétendent tous ne songer qu'au bien de l'humanité. Quelle tromperie, quand leurs inspirateurs sont ces technocrates d'une "nouvelle société", ou ces marxistes communistes ou socialistes, ou encore ces planificateurs d'une "société de consommation" !
Par ailleurs, les hommes, et la jeunesse particulièrement, sont déçus par cette fraction de la société "bourgeoise" et "bien-pensante" qui laisse faire. Ils se donnent alors aux premiers qui leur proposent un chambardement de la société pourrie dans laquelle nous vivons. Mais, par manque d'une formation politique dont leurs pères ne se sont pas toujours souciés - laissant ce soin à des "éducateurs" qui l'ont facilement faussée - ils en viennent souvent à apporter leur dynamisme et leur générosité à ces tendances extrémistes d'un nationalisme agressif ou de l'anarchie.
S'il faut rejeter les concepts d'une société anti-sociale, il faut, tout autant, éviter les pièges marxistes, progressistes, libéralistes ou totalitaires. Le Manifeste politique et social a été écrit dans ce but, pour rappeler les seules bases qu'un ordre politico-social puisse se donner s'il a le véritable souci de l'homme. »
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Fiche technique
- Reliure
- Broché cousu, couverture souple avec rabats
- Parution
- 1973
- Nombre de pages ou Durée
- 160
- Hauteur
- 20.5
- Largeur
- 13.5
- ISBN
- 9782851901231