Préface de Jean-Pierre Maugendre.
• « Un livre solide et brillant. » (Jean Madiran, Présent)
• « Rémi Fontaine a bien fait de rassembler, sous le signe d’Antigone et de Jeanne, avec l’amitié de Jean-Pierre Maugendre, à la mémoire de Jean Ousset, ses réflexions de laïc catholique engagé dans le combat temporel… Vient un moment où le cri du cœur se fait plus éloquent que la démonstration la plus sérieuse. » (Jacques Trémolet de Villers, Présent)
• « Rémi Fontaine est de ceux qui pensent que la meilleure défense comme la meilleure des préparations des reconquêtes de demain se trouve dans la constitution de mini-chrétientés : familles, paroisses, écoles, associations. Le premier des dangers qu’il ressent et qu’il explique réside pour lui dans cette imagination qui nous tente toujours d’avoir une influence dans un milieu extérieur qui non seulement est hostile à la foi et à la morale catholiques, mais encore repose sur des principes séducteurs avec lesquels, si les disciples du Christ commencent des compromis, ils perdront leur saveur de sel de la terre. Citant Benoît XVI abondamment dont il admire la personnalité et la hauteur de vue, il croit que l’heure est à regarder vers Antigone plutôt qu’à traiter avec Créon. » (Hilaire de Crémier, Politique magazine)
• « Prenant au sérieux l’injonction évangélique à être dans le monde sans être du monde, Rémi Fontaine croit en son efficacité temporelle aussi bien que spirituelle… Ce qui nous intéresse ici, c’est qu’(il) s’inscrit dans la pensée de Benoît XVI qu’il cite d’abondance : pour en finir avec “le relativisme subliminal”… Assumant comme les premiers martyrs l’objection de conscience et la désobéissance civile, les catholiques du XXe siècle ne doivent pas hésiter à cultiver une “culture de dissidence”… » (Falk van Gaver, La Nef)
• « A la suite de Péguy, Thibon, Clément ou encore Madiran, Rémi Fontaine cherche donc concrètement à susciter un sursaut et, en amont, une prise de conscience… Ce n’est pas le moindre mérite de ce livre de participer à une délibération sur les moyens adéquats d’agir dans notre temps ; les mois qui viennent exigeront de passer à l’action. » (Thibaud Collin, L’Homme nouveau)
• « “Sain et légitime communautarisme” : il ne s’agit ni d’un éloge du multiculturalisme négateur du bien commun, ni d’un repli vers une sorte de ghetto catholique, mais d’une affirmation de la nécessité de constituer des communautés de résistance et de dissidence, “des bases arrière et des réseaux multiformes”, ouverts sur la mission et sur l’universel. » (Denis Sureau, Chrétiens dans la Cité)
• « C’est un communautarisme non pas de repli ou de séparation, mais de reconquête et de préservation, pourrait-on dire. » (Yves Chiron, Présent) • « Invoquant les mânes de l’indomptable héroïne de Sophocle et sous la bannière de Jeanne, l’auteur de Ni laïques ni musulmans poursuit avec un enthousiasme juvénile, le combat politique et religieux de Jean Ousset et Jean Madiran pour régénérer la cité catholique mise à mal par l’idéologie moderniste imprégnant la “dissociété” si bien nommée par Marcel De Corte. » (Marie-Gabrielle Decossas, Rivarol)
• « Rémi Fontaine cherche une voie politique placée sous le patronage de Maurras dont le magistère reste déterminant pour une partie de la droite catholique française. Une réflexion à verser au débat. » (Victor Scribe, Riposte catholique)
• « Voici des éléments de réflexions pour enfin sortir du marasme… Rémi Fontaine suggère de mettre en application ce qu’il appelle la vertu de dissidence “qui a fait finalement la force et la victoire des opposants dans les pays communistes”. » (Jérôme Seguin, Lectures françaises)
• « Ce très beau livre à lire, faire lire et étudier (…) essaye de déterminer ce que pourrait être aujourd’hui le devoir des catholiques en politique. » (Jean Nedischer, La Lorraine royaliste).
• « Refuser d’être acteur de son propre système d’oppression, voici la vertu que tente de nous enseigner son auteur… Une lecture qui vous donnera un peu de dynamisme ! » (Chiré)
• « Rémi Fontaine en appelle à une légitime dissidence, à l’école d’Antigone, face à la dictature du relativisme. » (Xavier Couvert, http://aster-rh.viabloga.com)
• « Ce livre de réflexion cherche à dégager la voie politique catholique que l’on doit suivre. » (La gazette des amis de la lecture).
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Après des lustres d’infortune ou de fourvoiement des catholiques dans la cité moderne, les trois domaines « non négociables » définis par Benoît XVI (défense de la vie, de la famille et de la liberté d’éducation) peuvent leur apporter une nouvelle approche en politique. Alors que ces trois principes sont aujourd’hui impudemment et comme irréversiblement transgressés par le pouvoir laïciste, pourrait surgir alors dans nos nations libérales ce qui a fait finalement la force et la victoire des opposants dans les pays communistes : la vertu de dissidence. Aux abords d’élections décisives pour la France, sur fond de menace islamiste, Rémi Fontaine reprend ce thème avec pertinence face à l’actuel système politique. Avec les exemples d’Antigone et des premiers chrétiens.
Loin d’être un désengagement, comme l’explique l’auteur de Ni laïques ni musulmans, cette culture de dissidence se veut au service du bien commun. Conjuguée à ce qu’il appelle un « sain et légitime communautarisme », par une solidarité chrétienne et nationale, cette vertu et cette attitude éminemment politiques pourraient réveiller l’âme française, sous la bannière de Jeanne d’Arc. Catholiques si vous saviez et le vouliez : voici des éléments de discernement pour en sortir !
Créon : Ainsi tu as osé passer outre à ma loi ?
Antigone : Oui, car ce n’est pas Zeus qui l’avait proclamée ! Ce n’est pas la Justice, assise aux côtés des dieux infernaux ; non, ce ne sont pas là les lois qu’ils ont jamais fixées aux hommes, et je ne pensais pas que tes défenses à toi fussent assez puissantes pour permettre à un mortel de passer outre à d’autres lois, aux lois non écrites, inébranlables, des dieux ! Elles ne datent, celles-là, ni d’aujourd’hui ni d’hier, et nul ne sait le jour où elles ont paru. Ces lois-là, pouvais-je donc, par crainte de qui que ce fût, m’exposer à leur vengeance chez les dieux ?
Antigone, tragédie de Sophocle, 441 av. J.-C.
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Fiche technique
- Collection
- Contretemps
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2012
- Nombre de pages ou Durée
- 280
- Hauteur
- 21
- Largeur
- 15
- ISBN
- 9782953631111
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