On marche sur la tête - La France, l'UE et les mensonges

SUD RADIO, Jean-Baptiste Giraud, mai 2024 : Pourquoi l’Union européenne nous fait marcher sur la tête 

   Cela fait 40 ans que les responsables politiques de tous bords répètent que l’Union européenne c’est la paix, la prospérité, la liberté, la fraternité. L’actualité nous prouve pourtant que les Français n’ont jamais été autant dans l’insécurité, à tous les niveaux. Nous a-t-on menti sur toute la ligne ?

Union européenne : "nous sommes dans une cage"

   Pour Ghislain Benhessa, l’Union européenne "marche sur la tête". "L’Union européenne, l’Europe, est une machine infernale qu’on a conçus sous les plus beaux auspices dans les années 50. On avait l’idée avec Guillaume Bigot de pousser un coup de gueule à deux pour dire que ce truc nous entraîne vers le gouffre. Que nous avons des partis politiques qui nous mentent depuis 60 ans. Il faut remettre l’église au milieu du village. On se dirige vers les élections européenne le 9 juin et nous avons des partis qui essayent de nous vendre des espèces de solutions. Ça ne changera strictement rien à un truc fabriqué depuis les années 60 pour ne pas nous permettre d’exister" explique sur Sud Radio Ghislain Benhessa, avocat, essayiste, co-auteur de On marche sur la tête. La France, l’UE et les mensonges publié aux éditions de l’Artilleur.

   Pour ce dernier, l’Europe nous empêche d’exister en tant que nation, met les peuples en laisse et asservit les politiques. "Nous jouons un jeu de dupe depuis les années 60. Depuis 1962, cette laisse a été conçue savamment pour nous empêcher d’exister. On a le choix entre une cage, et une autre cage. Voila la réalité de l’Europe. On nous vend que l’on va modifier la couleur de la cage, mais nous allons rester comme des tous petits fauves dans une cage dans laquelle nous sommes perdus" ajoute-t-il.

Revenir sur la primauté européenne

   "Le but de ce livre n’était pas de faire les souverainistes mélancoliques, à pleurer la France qui meurt. Ce n’est pas le débat. Nous voulions prendre des exemples précis, incontestables, pour comprendre comment nous sommes arrivés là" lance encore l’avocat. "La primauté européenne date de 1962. Une poignée de juges européennes décident dans leur coin que les principes dégagées par l’Europe sont supérieurs aux règles des Etats membres. Des juges non élus et parfaitement illégitimes" cite Ghislain Benhessia. A l’époque, l’Europe n’est pas grand chose et tout le monde n’en a cure.

   Depuis, les choses ont bien changé. L’Europe a grossi, s’est élargie. Elle a pris de l’ampleur et du pouvoir dans les espaces nationaux. A partir de ce principe. Un drame, pour Ghislain Benhessia, qui avec son co-auteur Guillaume Bigot, estiment que cette prise de pouvoir inique est devenue dangereuse, poussant les Etats à une situation d’insécurité et d’instabilité. Et avec eux leurs citoyens. 

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Au sommaire :

• Introduction  : Des Gilets jaunes partout - Ubu contre la France - Le pouvoir est ailleurs..
• Tout vient d'en haut : Ecologie et coupes fiscales - légende des 80% - Les racines du mal - L'Europe de la cave au grenier - La friture au prix du caviar - Le poisson pourrit toujours par la tête - Tuez-les tous, l'UE reconnaîtra les siens - Frontières en carton - Le tombeau des peuples
• La France contre elle-même : Petits arrangements entre amis - "Non" dit le peuple, "si" disent les juges - L'immigration, partie de cache-cache - Une guirlande de cadenas - Requiem à Bruxelles - Un enfant dans le dos - La CEDH, Pile quand je gagne, face quand tu pers - Le grand renversement - Deux maîtres à la fois...
• La démocratie empoisonnée : Honni soit qui mal y pense - Des Insoumis bien soumis - Au PCF, l'Europe, oui bien celle-là - EELV : l'Europe, l'Europe, l'Europe... - Renaissance , on n'est pas bien dans l'UE ? - LR, un bouclier, un ! - Reconquête ! à la recherche de modèles - AU RN, les chemins de l'Elysée passent par Bruxelles - Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes..;
• Conclusion : Bruxelles a dit "pas de referendum" - - L'Etat de droit, chantage terminal - Il était une fois la démocratie - L'ère du néant - Au royaume de l'impuissance - Jusqu'ici tout va bien - haute trahison - Rester sans le vouloir - Pas d'Europe sans la France.