La défaite de l'Occident

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MEDIAS PRESSE INFO, octobre 2024 : lire l'article en entier

Emmanuel Todd est un anthropologue français, peu conventionnel qui méprise la pensée politiquement correcte

« En conclusion, l’Occident croit qu’il peut se sauver en utilisant les armes, devenant ainsi un « pays armé sans défense ». Et ainsi soit-il. Mais Todd donne aussi des explications à ce phénomène. Des explications qui ont cependant été quelque peu négligées par les commentateurs, car d’ordre moral.

« Voyons qui est Todd, puis quelques explications négligées.

« Todd est un anthropologue français, peu conventionnel dans la présentation de sa pensée très originale. Devant être plutôt ingénieux et libre, il méprise la pensée politiquement correcte. Comme je la méprisais aussi, donc je l’ai aimé. Il se moque des pensées sacrées et dogmatiques imposées par la « trahison des intellectuels » en service, du féminisme à l’environnementalisme, en passant par l’occidentalisme, l’européanisme, etc. De plus, il a quatre enfants (même s’ils ont été obtenus avec trois femmes…) et a contribué à la croissance du PIB… alors ‘bravo !’.

« Je rapporte juste une réponse exemplaire, claire et éclairante à l’entretien que lui a accordé le Corriere de Bologne, il y a quelques jours. Voyez si cela ne vaudrait pas la peine de discuter avec lui, comme je pense le lui proposer.

INSTITUT ILLIADE, Olivier Eichenlaub, juillet 2024 : lire l'article en entier

   Deux ans après le début de la guerre en Ukraine, Emmanuel Todd publie un livre explosif sur la situation de l’Occident, à contre-courant des discours majoritaires sur les enjeux du conflit. L’essayiste a certes habitué ses lecteurs à des propos plutôt décapants et souvent pertinents, mais ce dernier opus apparaît particulièrement audacieux. Il pose une question grave pour tous les Européens, qui s’apprêtent à vivre, selon lui, la fin de l’Occident, et l’entrée du monde dans une nouvelle ère géopolitique entraînée par la dynamique des nouvelles alliances autour de la Russie. L’analyse d’Emmanuel Todd ne manque pas de bousculer, sans aucune complaisance, les a priori trop bien installés dans le camp occidental. Elle fait d’ores et déjà de La défaite de l’Occident un livre important, qui annonce les grands virages politiques à venir.

GEO CHRONIQUES, Antoine de Lacoste : lire l'article en entier

   Il faut lire le dernier ouvrage d’Emmanuel Todd. Il analyse avec sa compétence habituelle la guerre en Ukraine et ses conséquences majeures. Bien différent du dogme de nos médias, il juge que l’Occident a déjà perdu cette guerre qu’il ne pouvait de toutes façons pas gagner. La démonstration est implacable et très brillante....

LA NEF, CHristophe Geoffroy, 2024 : 

   Un livre d’Emmanuel Todd est toujours un événement éditorial, tant il a pris une place bien spécifique dans le paysage intellectuel français. Issu de la gauche libérale – il se déclare « conservateur de gauche » –, il se présente comme un esprit libre ne dédaignant pas jouer les Cassandre. Jadis choyé par l’intelligentsia, il se l’est peu à peu mise à dos en défendant, en économie et sur l’Europe, des positions jugées trop « souverainistes », crime difficilement pardonnable dans ces milieux. Avec son nouvel ouvrage, La défaite de l’Occident, il a fait l’unanimité de la bien-pensance contre lui. Il est impressionnant de constater un tel rejet de la « grande » presse qui reproche à Todd sa « poutinophilie » (Libération), d’être « en ligne avec la propagande russe » (Le Monde), ou encore de reprendre « sans nuance les arguments du Kremlin pour justifier son invasion de l’Ukraine » (La Croix). Rejet massif et cependant peu d’analyses critiques vraiment fouillées....

JEUNE NATION, mai 2024

RADIO COURTOISIE, LIGNE DROITE, janvier 2024 : Sylvain Durain présente le livre.

LE POINT, janvier 2024 : Un livre qui bouscule les certitudes, énerve par ses excès et interpelle par son travail anthropologique est toujours un livre susceptible d'intéresser Le Point. Surtout quand l'auteur a pour nom Emmanuel Todd, démographe, historien et sociologue. Parmi ses faits d'armes éditoriaux, l'annonce, en 1976, dans La Chute finale, de la dislocation de l'URSS entrevue dans l'indice de mortalité infantile. Quarante-sept ans plus tard, pour ce qu'il dit être son dernier livre (« la boucle est bouclée »), il prédit La Défaite de l'Occident (Gallimard) dans le contexte du conflit en Ukraine.