Le procès d’Hassan Diab aura lieu devant la Cour d’Assises de Paris début avril 2023.
Au cinéma et dans les séries télé, on appelle ça un cold case : il s'agit d'une enquête qui n'est ni résolue, ni définitivement classée.
POLEMIA, Johan Hardoy avril 2023 :
L’attentat de la rue Copernic : une enquête polluée par l’instrumentalisation politique
Dans son dernier livre, Rue Copernic – L’enquête sabotée – 1980-2023 le journaliste Clément Weill-Raynal, rendu célèbre pour avoir révélé au grand public le scandale du mur des cons, s’intéresse de façon minutieuse à une vieille affaire « ni résolue ni définitivement classée ».
Dans son dernier livre, Rue Copernic – L’enquête sabotée – 1980-2023 (Éditions L’Artilleur, 293 pages, 20 euros), le journaliste Clément Weill-Raynal, rendu célèbre pour avoir révélé au grand public le scandale du mur des cons, s’intéresse de façon minutieuse à une vieille affaire « ni résolue ni définitivement classée ». Le 3 octobre 1980, en fin d’après-midi, une bombe de très forte puissance explosait devant la synagogue de la rue Copernic, située dans le XVIe arrondissement à Paris. Quatre personnes furent tuées et une quarantaine blessées.
C’était la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale qu’un attentat visait la communauté juive en France. Selon l’auteur, l’instrumentalisation politique initiale de l’attentat et le « sabotage » de la longue enquête judiciaire ont contribué à retarder l’ouverture du procès qui ne s’ouvre qu’en ce mois d’avril 2023, plus de quarante ans après les faits.
Le 3 octobre 1980, une bombe d’une très forte puissance explosait devant la synagogue de la rue Copernic à Paris. Quatre personnes furent tuées, des dizaines d’autres blessées. Cet attentat antisémite a suscité une émotion considérable. Pour la première fois en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale, des personnes étaient tuées dans un attentat visant la communauté juive. Dans toutes les villes de France, des manifestations de solidarités furent organisées, jurant que la « bête immonde » du néo-nazisme n’aurait pas le dernier mot.
Après quarante ans d’enquêtes, les juges français et en particulier le juge Trévidic sont parvenus à identifier le suspect principal. Il se nomme Hassan Diab et militait à l’époque dans un mouvement palestinien radical, le FPLP -OS.
Pourquoi, plus de quarante ans après l’attentat, l’affaire n’est-elle toujours pas jugée alors que le nom d’Hassan Diab est apparu dans la procédure dès les années 2000 ? Comment expliquer un tel manque d’empressement et de tels errements dans l’une des plus graves affaires de terrorisme que la France a connue ?
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2023
- Nombre de pages
- 296
- Hauteur
- 22
- Largeur
- 14
- Épaisseur
- 2.4
- Poids
- 0.380 kg
- ISBN
- 9782810011056