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Jean-Jacques Stormay
Une réponse nationaliste au mondialisme - Doctrine élémentaire du bien commun
Au sommaire :
- Introduction
- Les raisons de la rédaction de ce travail
- On ne peut faire l'économie du vocabulaire de la philosophie
- La matière et l'esprit
- Doctrine des quatre causes
- Le hasard n'est pas une cinquième cause
- le bien commun, cause finale de la cité
- La cause formelle de la cité
- l'homme est par nature un animal politique : la cause efficiente de la cité
- La nation, cause matérielle de la cité
- Nation et nationalisme
- Nation parmi les nations
- Mondialisme et communisme
- Augustinisme politique, nature et surnature
- L'identité nationale : une certaine manière d'être homme
- Nationalisme et religion
- Bien commun et Souverain Bien
- Mondialisme et communisme (suite)
- Nationalisme et "mission divine"
- Fin immanente et fin transcendante
- Activisme et activité contemplative
- Nationalisme et fascisme
- La France, l'islam et le sionisme
- Nation et empire
- Levée d'une équivoque : empire et mondialisme
- Empire et Eglise
- Monarchie fasciste : conclusion
Le mondialisme satanique est l'horizon de plus en plus visible de l'histoire contemporaine frénétiquement secouée par des aspirations eschatologiques dévoyées, vécues sur le mode d'un collapsus mortifère de toutes les identités nationales traditionnelles. Le mondialisme est satanique parce qu'il est la forme politique que se donne l'homme révolté pour réaliser à une réalisation terrestre du Souverain Bien, c'est-à-dire du Royaume qui pourtant, par essence, n'est pas de ce monde. L'imminence d'un tel danger invite les croyants, les patriotes et plus généralement tous les hommes de bonne volonté attachés à l'ordre des choses, à se tourner, pour le conjurer, vers des solutions exclusivement non politiques (telle la prière).
Quand, par ailleurs, le souci de la chose politique n'est pas négligé, ils ont recours à des solutions théologico-politiques orientées vers le service du Bien commun transcendant et séparé, au détriment du service d'un bien commun immanent supposé solidaire, à cause de son immanence, de la pathologie mondialiste, à tout le moins tenu pour impuissant à la destruction. L'objet du présent travail, qui prolonge nos Réflexions sur le nationalisme : En relisant «Doctrines du nationalisme» de Jacques Poncard d'Assac , est de montrer que ces solutions sont ou bien illusoires, ou bien insuffisantes. L'organicité politique, adéquatement thématisée dans la doctrine bien comprend du nationalisme, demeure, plus que jamais, la médiation obligée entre nature et surnature, vie terrestre et fins dernières. Et toute tentative de conjurer le mondialisme en faisant l'économie d'une réhabilitation de l'organicité nationaliste est vouée à l'échec.