Jean Haupt
Le procès de la démocratie
Il n'y a pas dix solutions, il y en a qu'une Dissolution
L'issue de la dernière guerre a été marquée par ce que l'on a appelé la victoire des démocraties...
Au sommaire :
- Jean Haupt, le procès de la démocratie : présentation de l'auteur - de la revue Découvertes - de la première édition de l'ouvrage
Le procès de la démocratie
- Introduction
- Les immortels principes
- Le suffrage universel
- Les partis contre la nation
- Le parlement
- Le gouvernement
- L'Etat sans chef ou la femme sans tête
- Conclusion
LECTURES FRANCAISES, Jacques Ploncard d'Assac : lire l'article en entier
Mais c’est dans son Procès de la démocratie que Jean Haupt s’est le mieux expliqué sur sa vision politique. Il commence avec une belle et brève insolence qui est une évidence : " Pour sortir de l’impasse, il faut sortir de la démocratie… ". Jean Haupt avait parfaitement analysé la situation née de la victoire militaire des démocrates. Derrière la condamnation du national-socialisme et du fascisme, il avait vu que les forces occultes entendaient condamner non seulement un régime, mais tous les régimes, toutes les idéologies présentes, passées et futures " qui ne se réclameraient pas de la démocratie ". Car il fallait désormais que personne n’osât mettre en doute l’excellence de la démocratie, au risque d’encourir les foudres de la conscience universelle. " En fait, la gigantesque campagne d’intoxication déclenchée à la suite de la Deuxième Guerre mondiale par les démocraties victorieuses n’avait d’autre objectif que de faire de la démocratie un dogme inviolable, de formuler un nouveau précepte de morale impérative et universelle, un onzième commandement de Dieu. De la démocratie ne médiras, sous peine des pires châtiments". Le " onzième commandement " nous le voyons non seulement ajouté par le clergé moderniste au Décalogue, mais on commence à nous enseigner qu’il n’y a qu’un dogme, qu’un commandement : le onzième. Il faut rechercher dans votre bibliothèque ce livre essentiel et le relire. L’y mettre si vous ne l’avez pas. C’est le privilège des écrivains de se survivre dans leur œuvre. Celle de Jean Haupt reste essentielle parce qu’il est allé, sans complaisance, au fond des choses. Jean Haupt reste parmi nous.
La démocratie a été jugée et condamnée, à plusieurs reprises, par les représentants les plus lucides de la pensée européenne. Et il ne me semble pas que leurs arguments, jusqu'ici, aient été jamais réfutés. Mais tant qu'il y aura des parents conscients de leur mission, ils ne cesseront de répéter à leurs enfants : "Faîtes bien attention ; couverez-vous, n'attrapez pas froid ; ne nagez pas trop loin... De même, ne devons-nous jamais nous lasser de crier aux peuples "casse-cou !" et à la propagande intensive, sans scrupule, de la démocratie, qui, sous le couvert de slogans idéalistes, exploite en fait les passions des hommes, leurs faiblesses, leur tendance naturelle à la facilité, nous devons opposer les arguments de la Contre-Révolution ; ceux-ci s'adressent à l'intelligence des hommes, à leur bon sens, à leurs instincts les plus nobles qui, par conséquent, doivent finir par triompher ; ou bien alors, avec eux s'effondrera l'humanité".
C'est ainsi que Jean Haupt dans les colonnes de la revue Découvertes, commençait en 1965 l'instruction du procès de la démocratie. livre paru pour la première fois en 1971, le voici à nouveau entre vos mains, enrichi d'une substantielle présentation de l'auteur et de son oeuvre. Cet ouvrage demeure un précieux vade-mecum politique.
Fiche technique
- Reliure
- Broché cousu, couverture souple avec rabats
- Parution
- Mars 2020
- Nombre de pages
- 192
- Hauteur
- 21
- Largeur
- 13.5
- Épaisseur
- 1.1
- ISBN
- 9782851902672