Préface de Philippe Maxence.
Face à une société aux mains des puissances de l'argent, l'écrivain encore jeune - ce recueil paraît en 1917 alors que Chesterton est âgé de 43 ans - ne cache pas son écœurement et dissèque quelques aspects d'un système qui peu à peu donne tous les droits à l'argent au détriment des anciennes valeurs morales.
Dans ce livre, Chesterton est en colère. D'une colère qui tonne et qui ne s'embarrasse pas de circonvolutions. On pourrait le rapprocher ici de notre Bernanos. La colère de Chesterton, pour être aussi réelle, ne prend pourtant pas les mêmes chemins. Elle n'a pas éteint son humour ni sa capacité à montrer les contradictions d'une situation apparemment normale. S'il tonne et frappe, sa colère est subtile et sa moquerie permanente. Certes, c'est un homme blessé qui écrit et qui déverse son courroux. Mais on sent chez lui comme un effort à ne pas se laisser enfermer dans ce qui pourrait se transformer en haine.
Catégories | Livres Sciences Politiques Actualité/ Etudes / Essais |
Éditeur | L'Homme Nouveau |
Reliure | Broché |
Parution | 2010 |
Nombre de pages ou Durée | 190 |
Hauteur | 22 |
Largeur | 14 |
ISBN | 9782915988314 |