Nicolas Gomez Davila
Les horreurs de la démocratie, Scolies pour un texte implicite
Suivi de Un ange captif du temps par Franco Volpi
Choix et préface de Samuel Brussel,
Traduit de l'espagnol par Michel Bibard.
Une critique radicale des dérives de la démocratie
Nicolas Gomez Davila (1913-1994) consacra sa vie à la lecture et à l'écriture. Chez lui, à Bogota, sa bibliothèque était le centre de sa maison, un lieu de recueillement et de méditation d'où se dégageait le parfum du savoir et de la littérature de l'Ancienne Europe.
Selon son ami Alvaro Mutis, son œuvre, "un livre immense" est un territoire jalousement maintenu dans la pénombre". Et Gabriel Garcia marquez aurait avoué en privé : "Si je n'étais pas communiste, je penserais en tout et pour tout comme lui".
"Démagogie est le mot qu'emploient les démocrates quand la démocratie leur fait peur".
"La grande ambition de l'artiste actuel, c'est que la société le couvre d'opprobre et la presse d'éloges".
"Les opinions révolutionnaires ouvrent la seule carrière, dans la société actuelle, qui assure une position sociale respectable, lucrative, et paisible."
"Le Progrès se réduit finalement à voler à l'homme ce qui l'ennoblit, pour pouvoir lui vendre au rabais ce qui l'avilit."
"Cela fait deux siècles que le peuple a sur le dos non seulement ceux qui l'exploitent, mais aussi ses libérateurs. Son dos s'est courbé sous ce double poids".
"Que le christianisme soit né comme une conspiration de prolétaires, seul peut le croire quelqu'un dont le cœur se sentirait comblé par l'argent".
"La toute-puissance de l'argent a été le prix de l'égalité sociale. La toute-puissance de l'Etat sera le prix de l'égalité économique".
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2003
- Nombre de pages ou Durée
- 400
- Hauteur
- 22
- Largeur
- 14
- ISBN
- 9782268044675