Préface inédite d'Hervé Le Tellier,
Traduction de Jean Queval
"Une chose fascine et terrifie Orwell : le langage et sa capacité de manipulation des foules".
Paru en 1945, juste avant Mil-neuf-cent quatre vingt quatre, La Ferme des animaux est une impitoyable critique du totalitarisme. La traduction de Jean Queval rend le roman à son atmosphère de fable animalière, de conte de fée doux-amer, d'où émane peu à peu un malaise. Le pouvoir engendre nécessairement l'abus : le rêve d'enfant tourne vite au cauchemar d'adulte.
TEXTE INTEGRAL.
Il était une fois un pays où les animaux de la ferme en avaient assez de la tyrannie de l'homme. Ils décident de se révolter. C'en est fini de l'asservissement ! Veaux, vaches, cochons prennent le pouvoir, poussent le fermier à quitter les lieux et instaurent l'autogestion.
L'animalisme devient la règle : l'humain est banni. Mais l'utopie égalitariste est de courte durée. Les cochons seront-ils les nouveaux maîtres ? "Tous les animaux sont égaux. Mais certains sont plus égaux que d'autres", conclut Orwell, entre pessimisme et lucidité.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2021
- Nombre de pages
- 226
- Hauteur
- 18
- Largeur
- 11
- Épaisseur
- 1.5
- Poids
- 0.140 kg
- ISBN
- 9782072947407