Les maudits du Maquis

PRESENT du 8 janvier 2015 Anne Le Pape :

C   ’est avec joie et enthousiasme que les lecteurs de François Villars voient paraître un nouveau roman sous sa plume, Les Maudits du maquis. Une occasion d’interroger l’auteur :

   Vos romans ne s’adressent-ils qu’à un public de scouts et de guides, ou des adolescents ne connaissant ni ne pratiquant le scoutisme peuvent-ils aussi prendre intérêt à leur lecture ?

— Mes histoires sont avant tout des aventures entre adolescents dans un monde spécifique coincé entre le monde de l’enfance et celui des adultes. Dans ces histoires, le cadre scout permet une réelle vie autonome pour des sociétés de jeunes, ce cadre est idéal pour y développer de véritables aventures d’adolescents. Tous aimeront mais les scouts seront conquis d’avance.

   EXTRAIT :

   La patrouille avait quitté les gorges de la Cure mais la pluie ne tarissait pas. Loin du mugissement des eaux tumultueuses, les grondements du tonnerre semblaient redoubler de violence. La patrouille atteignait une nouvelle lisière et s’apprêtait à s’enfoncer de nouveau sous les frondaisons ruisselantes. C’est à ce moment précis que survint quelque chose d’étrange et les scouts restèrent pétrifiés un long moment : une rafale d’arme automatique avait éclaté dans les bois.

– D’où ça vient ? Demanda Thierry inquiet, on aurait dit comme une mitrailleuse.

   On ne savait plus, avait-on rêvé ? C’était si soudain, si inattendu. À ce moment, l’orage gronda lourdement et somme toute on se demanda si on avait bien entendu cette rafale ou si ce n’était pas tout simplement un effet du tonnerre.

– Je ne sais pas, hésita Sébastien, ça y ressemblait…

   Lui coupant net la parole, éclata une nouvelle rafale… agressive, menaçante.